Le ministre les a exhortés à faire preuve de « responsabilité et de dévouement au service du pays », les invitant à s'insérer « immédiatement » dans le contexte général de réforme et de développement de l'administration. Il a souligné, par ailleurs, que l'Etat algérien a « relevé le défi de la modernisation de l'administration en réponse aux attentes du citoyen et de la promotion du service public », indiquant qu'un fort intérêt a été accordé au développement de la ressource humaine en accordant de l'importance à la formation des cadres et des agents de l'administration. La carte nationale biométrique lancée début février 2015 Chaque citoyen aura un numéro national La carte nationale biométrique sera effective début février 2015. C'est le ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales, Tayeb Belaïz, qui l'a annoncé, jeudi dernier, à l'APN à l'occasion de la présentation du projet de loi relatif à l'état civil. Répondant à un député, le ministre a fait savoir qu'« une fois la carte nationale biométrique lancée, chaque citoyen algérien aura un numéro national permettant de le libérer de la bureaucratie ». Il a également informé que son département est en cours de préparation de deux centres pilotes pour la remise de cette carte, dont un à Alger et le second à Laghouat. Belaïz a expliqué que le numéro national viendra se substituer à certains documents administratifs. « A partir du mois d'août prochain, les citoyens algériens pourront retirer l'acte de mariage de n'importe quelle commune à travers le territoire national ou annexe administrative grâce au registre national informatisé de l'état civil. Cette opération touchera dans une seconde étape les actes de décès », a précisé le ministre. Enumérant les mesures prévues par le plan d'urgence de modernisation de l'administration, il a cité, entre autres, la prolongation de la validité des actes de naissance d'un à dix ans et le retrait de ces documents au niveau de n'importe quelle commune en un temps record. Pour ce qui est du projet de loi, il introduit plusieurs nouvelles mesures, notamment la prolongation de la durée de validité des extraits de naissance à dix ans, sauf en cas de changement dans l'état civil de l'intéressé suite à un mariage ou un décès et l'annulation de la validité de l'acte de décès. La majorité sera fixée à 19 ans, en conformité avec les dispositions du code civil. Le nouveau texte de loi prévoit aussi l'introduction de nouvelles dispositions habilitant le président d'APC à conférer la qualité d'officier de l'état civil à ses adjoints et aux délégués spéciaux et communaux. Répondant à une question sur une proposition formulée dans le cadre des concertations politiques en cours sur le projet de révision de la Constitution et portant sur l'attribution au chef de l'Exécutif de la mission de désignation des walis, Belaïz a affirmé qu'« en cas d'introduction de cette proposition dans la Constitution, elle sera appliquée », ajoutant que « la désignation des walis relève actuellement des prérogatives du président de la République ».