Le plan d'assainissement et de relance dont a bénéficié l'industrie manufacturière, le bois, le cuir et le textile est en cours de finalisation. Selon le secrétaire général de la Fédération nationale des travailleurs du textile et du cuir (FNTTC/UGTA), Amar Takdjout, cette opération a atteint un taux d'avancement global de 70%. « Le redressement des secteurs de la confection, du bois et du cuir a atteint un taux d'avancement de 80% », indique Takdjout. Mais celui du textile est à la traîne et n'a pas dépassé le seuil des 30%. Ce retard est dû essentiellement au fait que ce secteur « nécessite un investissement lourd ». L'opération d'assainissement bancaire, fiscal et parafiscal a freiné le processus. « Il y a un litige entre les services fiscaux et la Cnas concernant les dettes. Les chiffres présentés par les deux organismes sont incohérents et contradictoires », relève le SG de la FNTT. Pour aplanir ces divergences, les services de la Sécurité sociale vont programmer une séance de travail, selon le syndicaliste. Ce dernier déplore, par ailleurs, la non-concrétisation des deux projets engagés en 2011 par le Conseil des participations de l'Etat. Le premier visait le développement de la culture du coton et le second de la fibre synthétique. Pour ce qui est du volet formation, il est prévu prochainement la sortie de la première promotion. S'agissant du cuir, l'unité chaussures et confection de Chéraga, fermée en 2006, sera rouverte à la production d'ici à la fin de l'année. « A ce niveau, il ne reste que l'installation du matériel », précise Takdjout, soulignant que la réouverture de l'usine de filature de Maskiane, à Oum El Bouaghi, est également au programme.