Grogne chez les habitants des chalets implantés à haï Faïzi, à Bordj El Bahri, à l'est de la capitale. Hier en fin d'après-midi, ils étaient descendus dans la rue pour réclamer leur relogement. Les manifestants ont bloqué la route en brûlant des pneus. Des affrontements ont, en outre, éclaté entre les manifestants et les éléments du groupe du maintien de l'ordre de la Gendarmerie nationale, qui ont rouvert la route à la circulation. A cet effet, un dispositif sécuritaire préventif est maintenu sur place. « Le wali a déclaré que la priorité sera le relogement des sinistrés des chalets et des habitants des bidonvilles, mais ce ne sont que des promesses. Des familles entières, sinistrées du séisme qui a secoué la capitale en 2003, sont toujours parquées dans des chalets qui sont devenus dans leur totalité inhabitables alors que les habitants du site Dermouche, dans la même commune de Bordj El Bahri, ont été relogés », a déclaré un manifestant.