Le vent de la révolte a soufflé sur la wilaya de Boumerdès. Plusieurs actions de protestations y ont été, en effet, organisées par des citoyens réclamant l'amélioration de leurs conditions de vie. Le vent de la révolte a soufflé sur la wilaya de Boumerdès. Plusieurs actions de protestations y ont été, en effet, organisées par des citoyens réclamant l'amélioration de leurs conditions de vie. En effet dans la journée de lundi, des dizaines d'habitants de site des chalets de Bordj Ménaïel ont observé un sit-in devant le siège de la daïra pour réclamer leur relogement. La quasi-totalité des occupants des chalets, à l'échelle de la wilaya, sont des cas sociaux et non point des sinistrés du séisme de 2003, dont d'ailleurs près d'une centaine n'ont toujours pas été relogés en raison des retards enregistrés dans la réfection et la reconstruction des maisons et immeubles effondrés, notamment à Baghlia. Les manifestants demandent aux autorités locales d'accélérer les projets inscrits aux profits des habitants desdits chalets qui avouent « vivre dans une précarité totale en raison de la vétusté de leurs chalets ». Selon le membre d'une commission d'étude de wilaya, dépêché sur le terrain en 2011, la totalité des chalets sont devenus inhabitables car étant destinés à loger temporairement les sinistrés. Le wali de Boumerdès, Kamel Abbès, a déclaré lors de la visite de Abdelmalek Sellal en février dernier, que pas moins de « 4.000 logements sont en cours de lancement tandis que 8.000 autres ne sont toujours pas lancés ». Boumerdès a bénéficié de 12.000 logements pour reloger les habitants des chalets et l'ex-Premier ministre s'est engagé à lancé le reste du programme et de démanteler les chalets avant l'année 2015. Par ailleurs, plusieurs dizaines de villageois ont fermé, durant la journée d'hier, le siège de l'APC de Chabet El-Ameur pour réclamer la prise en charge de leurs revendications. Les manifestants réclament l'eau potable, le gaz de ville et le revêtement des axes routiers des villages ainsi que des pistes secondaires. Le village est alimenté en eau à partir d'une source naturelle située dans les maquis avoisinant. Plusieurs villageois continuent de s'approvisionner en eau potable par les moyens traditionnels tels que des ânes. Les manifestants affirment que les élus locaux leur ont promis de « résoudre le problème de pénurie dans les meilleurs délais », mais ont-ils ajouté, « rien n'est encore fait » . La route reliant le village est dans un état lamentable, ce qui a contraint plusieurs transporteurs de changer d'activité. De même, les villageois réclament le raccordement au réseau de gaz de ville et l'installation de l'éclairage public. Les manifestants ont exigé le relogement d'une famille qui avait squatté, depuis près de trois ans, un centre de soin réalisé en 2010. Les villageois vivent dans le dénuement le plus total en raison de l'absence de toute commodité et du manque d'infrastructures de base. Pas d'aire de jeu, l'école primaire de village enregistre de carences multiples, notamment d'eau et absence de bus de transport scolaire pour les chérubins qui souffrent été comme hiver. Nous avons tenté vainement de joindre le P/APC pour des éclaircissements. En effet dans la journée de lundi, des dizaines d'habitants de site des chalets de Bordj Ménaïel ont observé un sit-in devant le siège de la daïra pour réclamer leur relogement. La quasi-totalité des occupants des chalets, à l'échelle de la wilaya, sont des cas sociaux et non point des sinistrés du séisme de 2003, dont d'ailleurs près d'une centaine n'ont toujours pas été relogés en raison des retards enregistrés dans la réfection et la reconstruction des maisons et immeubles effondrés, notamment à Baghlia. Les manifestants demandent aux autorités locales d'accélérer les projets inscrits aux profits des habitants desdits chalets qui avouent « vivre dans une précarité totale en raison de la vétusté de leurs chalets ». Selon le membre d'une commission d'étude de wilaya, dépêché sur le terrain en 2011, la totalité des chalets sont devenus inhabitables car étant destinés à loger temporairement les sinistrés. Le wali de Boumerdès, Kamel Abbès, a déclaré lors de la visite de Abdelmalek Sellal en février dernier, que pas moins de « 4.000 logements sont en cours de lancement tandis que 8.000 autres ne sont toujours pas lancés ». Boumerdès a bénéficié de 12.000 logements pour reloger les habitants des chalets et l'ex-Premier ministre s'est engagé à lancé le reste du programme et de démanteler les chalets avant l'année 2015. Par ailleurs, plusieurs dizaines de villageois ont fermé, durant la journée d'hier, le siège de l'APC de Chabet El-Ameur pour réclamer la prise en charge de leurs revendications. Les manifestants réclament l'eau potable, le gaz de ville et le revêtement des axes routiers des villages ainsi que des pistes secondaires. Le village est alimenté en eau à partir d'une source naturelle située dans les maquis avoisinant. Plusieurs villageois continuent de s'approvisionner en eau potable par les moyens traditionnels tels que des ânes. Les manifestants affirment que les élus locaux leur ont promis de « résoudre le problème de pénurie dans les meilleurs délais », mais ont-ils ajouté, « rien n'est encore fait » . La route reliant le village est dans un état lamentable, ce qui a contraint plusieurs transporteurs de changer d'activité. De même, les villageois réclament le raccordement au réseau de gaz de ville et l'installation de l'éclairage public. Les manifestants ont exigé le relogement d'une famille qui avait squatté, depuis près de trois ans, un centre de soin réalisé en 2010. Les villageois vivent dans le dénuement le plus total en raison de l'absence de toute commodité et du manque d'infrastructures de base. Pas d'aire de jeu, l'école primaire de village enregistre de carences multiples, notamment d'eau et absence de bus de transport scolaire pour les chérubins qui souffrent été comme hiver. Nous avons tenté vainement de joindre le P/APC pour des éclaircissements.