La maison de la culture Omar- Oussedik de Jijel abrite, aujourd'hui à partir de 16 heures, une kermesse clôturant le 1er camp pédagogique et ludique pour les meilleurs élèves de tamazight, organisé par le Haut-commissariat à l'amazighité au CEM Djennas-Mohamed d'El Aouana, a-t-on appris samedi dernier des responsables de ce regroupement. Un riche programme comportant plusieurs activités culturelles et artistiques, œuvre de jeunes colons en séjour depuis le 4 août dernier sur la Corniche jijelienne, a été mis au point pour clôturer (en apothéose) cette première expérience qui, par ailleurs, a permis de récompenser les meilleurs apprenants en tamazight, a indiqué à l'APS le Secrétaire général du Haut commissariat à l'amazighité, Si El Hachemi Assad. Cent dix (110) jeunes écoliers et collégiens ayant obtenu d'excellentes notes en langue tamazight ont été récompensés par un séjour, à la fois pédagogique et ludique, sur la Corniche de Jijel en prise avec la saison estivale. Au programme figure, notamment, un hommage à feu Mohand Ou Idir Aït Amrane (1924 -2004), premier Haut commissaire à l'amazighité, dont l'œuvre à beaucoup marqué la vie de cette instance. Son chant patriotique amazigh « Ekker ammis oumazigh » (Debout fils d'Amazigh), écrit en janvier 1945, sera entonné par une jeune chorale en hommage à celui qui s'est battu pour la reconnaissance de la dimension amazighe du peuple algérien, lit-on dans le programme de la cérémonie de clôture. Des chants, des danses et des représentations théâtrales, fruits de l'imagination et du travail collectif réalisé durant le séjour des jeunes apprenants de la langue de Massinissa, seront présentés au public dans la grande salle de la maison de la culture. « Ce séjour, tout simplement fantastique, aura été une grande réussite », a commenté le Secrétaire général du Haut-commissariat à l'amazighité, estimant qu'un défi a été relevé. Le même son de cloche est enregistré aussi bien chez les jeunes colons provenant de onze (11) wilayas où tamazight est enseignée ainsi que de leurs encadreurs qui gardent un « excellent souvenir » de Jijel et de ses environs.