Après la CAF puis la FIFA par le biais de son président, Joseph Blatter, c'est au tour de la FIFPro de réagir suite au décès d'Albert Ebossé lors du dernier match de championnat algérien entre la JSK et l'USMA. En effet, le syndicat des joueurs professionnels a demandé des sanctions à l'égard du ou des coupables, mais surtout que les instances dirigeantes prennent leurs responsabilités. « Si des mesures drastiques ne sont pas prises, en Algérie comme dans un grand nombre d'autres pays africains, pour préserver la sécurité des footballeurs, d'autres incidents sont malheureusement à craindre », a estimé Stéphane Burchkalter, secrétaire général de la Division Afrique, qui ne se fait pas trop d'illusions. « Mais en l'état actuel des choses, du fait de l'inconstance et de l'inconsistance d'un grand nombre de dirigeants, de la passivité des fédérations face aux manques flagrants, pourtant sus et connus de tous, il y a fort à parier que les décisions, pourtant appelées par l'ensemble des footballeurs, resteront lettre morte », a-t-il poursuivi. En attendant, les premières mesures sont déjà tombées puisque la commission de discipline de la Ligue de football professionnel (LFP) a décidé la fermeture, à titre conservatoire, du stade de Tizi Ouzou assortie de huis clos, et ce, jusqu'à achèvement de l'enquête entreprise par les autorités compétentes. En outre, le conseil d'administration de la LFP avait décidé de suspendre toutes les rencontres officielles et amicales en Algérie jusqu'à nouvel ordre suite au décès de l'attaquant camerounais de la JSK. Par ailleurs, la Confédération africaine de football n'écarte pas d'éventuelles sanctions à l'égard du club kabyle. La décision sera prise lors de la réunion de son comité exécutif prévue du 12 au 14 septembre prochain dans la capitale éthiopienne, Addis- Abeba.