Le décès tragique du désormais ex-attaquant de la JSK, Albert Ebossé, a endeuillé le football algérien et celui du Cameroun. Tout l'entourage du club phare de la Kabylie, à savoir dirigeants, staff technique, joueurs et supporters, est désemparé. Tout ce beau monde mettra du temps pour retrouver l'envie de reprendre d'abord le travail pour ensuite s'attaquer à la compétition dès la reprise du championnat. Troublé par la perte de son meilleur buteur, le club du Djurdjura est en pleine crise. En effet, on a appris d'une source bien au fait des affaires du club que l'entraîneur belge de la JSK est retourné, hier, chez lui en Belgique, afin de rassurer sa famille très inquiète après ce qui s'est passé au stade de Tizi Ouzou. « Concernant mon avenir à la JSK, je dois encore réfléchir. J'hésite beaucoup car je ne veux pas que ma famille vive dans l'inquiétude en attendant mon coup de fil. Je n'ai pris aucune décision et je ne sais pas encore si je vais rester ou non. Je vais me rendre chez moi en Belgique pour consulter ma famille et je ne sais pas si je vais revenir à la JSK ou pas », a-t-il fait savoir avant son départ. L'incertitude plane sur la maison kabyle quant à la poursuite de l'aventure pour Broos même si on parle de garanties de la part du président Mohand Cherif Hannachi concernant les conditions de travail, notamment l'aspect sécuritaire, pour que Broos poursuive sa mission à la tête des Canaris. Notre source évoque le probable hébergement du technicien belge à Alger en prévision d'une éventuelle domiciliation de la formation kabyle à Boumerdès. Pour le moment, rien n'est officiel et le club est en stand-by. La preuve : en plus des membres du staff technique qui sont rentrés à la maison, les joueurs étrangers Ahmed Moulay et Karrar ont rejoint leurs pays respectifs. Idem pour les autres joueurs originaires d'autres régions du pays qui ont, eux aussi, plié bagage. Tout ce beau monde est désormais dans l'expectative sachant que aucune date ne leur a été communiquée pour la reprise du travail. C'est dire que les Canaris sont vraiment dans la tourmente.