«Il existe au sein du FLN un mouvement réel mais qui n'a pas le nom de redressement», a déclaré El Hadi Khaldi, ministre de la Formation professionnelle en marge de la séance plénière consacrée hier au débat autour de la déclaration de politique générale. Ce responsable influent au sein de la première force politique fait état cependant d'une véritable crise organique et politique au sein de ce parti, en justifiant qu'il ne s'agit aucunement de rébellion ou de révolte. «Nous voulons uniquement attirer l'attention du SG sur les dépassements que suscite le renouvellement des structures à la veille d'une importante échéance électorale, à savoir les législatives de 2012. Et d'ajouter : «Je ne suis pas en charge d'une mission. Nous avons un problème avec le SG, en tant qu'institution pas en tant que personne. On ne peut pas accepter les désignations des représentants locaux qui se font dans l'ombre et dans les maisons et les cafés. Cette situation est à l'origine du conflit actuel au niveau de la base et de l'impasse. Le secrétaire général du parti doit assumer ses responsabilités. On lui demande de trancher, d'arbitrer et d'être le SG de tous les militants. Nous souhaitons l'application du statut particulier du parti. M. Belkhadem doit être à l'écoute de l'Intifadha des militants et emboîter le pas aux anciens dirigeants du FLN en terme de traitement des crises», a-t-il relevé en citant Mehri et Benhamouda. De son avis, le FLN est en train d'être «monopolisé par une poignée d'hommes fortunés». Dans ce sillage, il fait savoir qu'une quarantaine des membres du Comité central sont illégitimes, dans la mesure où ils n'ont pas encore été validés par le ministère de l'Intérieur».