L'Organisation des pays exportateurs de pétrole devrait opter pour un maintien des niveaux actuels de production lors de sa réunion mercredi à Vienne, mais elle fera pression sur ses membres pour qu'ils appliquent sérieusement les baisses décidées l'automne dernier, s'accordent à dire les analystes. “Le système de quotas actuel ne devrait pas être modifié”, a déclaré le ministre angolais du Pétrole, José Maria Botelho de Vasconcelos, actuel président de l'Opep. Avec des prix du pétrole à 70 dollars le baril, “il n'y a pas de pression ni dans un sens ni dans l'autre”, explique Frédéric Lasserre, analyste à la Société Générale. “Les producteurs gagnent bien leur vie” et les consommateurs peuvent supporter un pétrole à ce prix, précise-t-il.