Le wali de Tizi Ouzou, Abdelkader Bouazghi, est revenu à la charge pour sommer les entreprises de réalisation d'accélérer la cadence des travaux de leurs chantiers notamment celles en charge de la réalisation de 22 lycées. Ces derniers ont d'ailleurs fait, mercredi dernier, l'objet d'un conseil de wilaya. Un conseil qui a eu à enregistrer la lenteur dans la cadence des travaux. Comme pour l'habitat, l'enseignement supérieur, le secteur de l'éducation est aujourd'hui pénalisé par les retards dans la réalisation de structures à même de le soulager de la pression à laquelle il fait face chaque année avec un nombre d'élèves grandissant notamment dans les cycles moyen et secondaire. Ainsi, hier, les entreprises ont été sommées de livrer le programme en cours d'ici la rentrée de l'année prochaine, « faute de quoi, nous allons passer à la résiliation du contrat de toute entreprise qui sera défaillante et absente au rendez-vous fixé », a menacé le wali en instruisant le directeur du Logement et des équipements publics (Dlep) de prendre les mesures nécessaires dans ce sens. Il est à noter que certains lycées sont inscrits dans le cadre du plan quinquennal 2005/2009. Pour expliquer ces retards, le Dlep et les entreprises en charge de ce programme ont évoqué le manque de l'outil de réalisation, de bureaux d'études et de main-d'œuvre qualifiés, sans compter les aléas géotechniques pour certains sites. Les entreprises réalisatrices n'ont à aucun moment fait part de soucis financiers, se disant satisfaites quant au règlement de leur situation dans les délais par l'administration. Pour tenter de sortir de ce cercle des retards, il est prévu, avant la fin du mois en cours, une séance de travail regroupant le maître d'ouvrage et les différents partenaires pour cerner les problèmes rencontrés et leur apporter des solutions.