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« Trente projets de coopération commencent à se dessiner » Jean-Louis Levet, haut responsable de la coopération industrielle et technologique algéro-française
Trente projets de coopération algéro-française « commencent à se dessiner », a déclaré, jeudi, Jean-Louis Levet, haut responsable de la coopération industrielle et technologique franco-algérienne. lors du 8e salon de l'industrie qui se tient à la Safex, ce responsable a par la même occasion invité les entreprises algériennes et françaises à « construire des partenariats d'exemplarité ». Jean-Louis Levet a annoncé, dans ce sillage que le Comité mixte économique France-Algérie (Comefa) dont la première session a eu lieu en novembre 2013 à Paris, tiendra le 10 novembre prochain à Oran une réunion d'évaluation de l'état d'avancement des projets lancés dans le cadre de la coopération entre les deux pays. Une occasion pour inaugurer un autre projet algéro-français important dans le domaine de l'automobile. Il s'agit de l'usine de construction de véhicules Renault de Oued Tlélat (Oran), détenu à hauteur de 51% par la partie algérienne via la Société nationale des véhicules industriels (SNVI, 34%) et le Fonds national d'investissement (FNI, 17%) et de 49% par le constructeur français. C'est le plus grand projet dans le domaine de l'automobile lancé en Algérie par le constructeur français. La construction a démarré il y a tout juste un an. L'usine aura une capacité d'assemblage de 25.000 véhicules par an pour la première phase du projet. Dans une deuxième phase, le potentiel devrait passer à 75.000 véhicules. On a décidé de construire, ici, la Renault Symbol, un modèle destiné au marché local, devenu le deuxième plus grand marché du continent. L'usine qui devra créer de l'emploi, bien sûr, dispose d'ateliers de tôlerie, d'emboutissage et de peinture. Pour atteindre un niveau d'intégration appréciable, un réseau de sous-traitance local doit être développé par le constructeur. Les Français activent dans plusieurs secteurs de l'économie en Algérie, dans la formation, le médicament, l'eau, le transport. On retiendra ainsi Sanofi qui a lancé en 2013, à Alger, une usine de production de médicaments, Lafarge qui investit dans plusieurs sites de production de ciment, le projet d'Alstom initié dans la maintenance et l'assemblage de rames de tramway, lancé en 2010 avec EMA (Métro d'Alger) et Ferrovial. Parmi les projets qui seront à l'étude, lors de la réunion d'Oran, il y a lieu de rappeler la création d'écoles spécialisées notamment dans les métiers de l'industrie et de la logistique, la coopération en matière de normalisation et de métrologie. « D'autres projets seront initiés lors des mois à venir », selon Jean-Louis Levet. Il ajoutera que la coopération entre l'Algérie et la France offre de « belles perspectives », surtout dans les secteurs de la santé, de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de l'énergie, du numérique. Les investissements français en Algérie se chiffrent à 1,94 milliard d'euros. En 2013, près de 450 entreprises et entrepreneurs français étaient implantés en Algérie, employant environ 40.000 personnes.