Le secrétaire général du Mouvement populaire algérien, Amara Benyounès, a dénoncé, hier, ceux qui veulent faire un « coup d'Etat médiatique » au président de la République, Abdelaziz Bouteflika. Le SG du MPA évoque, à ce propos, les partis de la Coordination nationale pour les libertés et la transition démocratique, et ce, après leur échec de leur « coup d'Etat médical ». S'exprimant à l'occasion de l'université d'été de son parti, Amara Benyounès a soutenu que le bulletin de santé du chef de l'Etat n'est pas un bulletin météo. Il a indiqué que les « adeptes de la transition ont perdu la raison », faisant savoir que l'Algérie n'est pas en crise pour réclamer d'aller vers une transition démocratique. « C'est plutôt l'opposition qui est en crise », selon lui. Amara Benyounès a mis en avant les contradictions qui animent les membres de la Coordination, notamment entre ceux qui soutiennent l'intervention de l'Armée et ceux qui s'y opposent. Et de s'interroger : « Comment se fait-il que celui qui dans les années 1990 a affirmé que la démocratie est kofr est devenu en 2014 un démocrate pacifique ? » « Ces derniers ont, toutefois, un dénominateur commun : le départ de Abdelaziz Bouteflika », a-t-il déploré. Dans ce sillage, il dit que le soutien de son parti au président Bouteflika est politique, basé sur des convictions purement politiques. Par ailleurs, le SG du MPA estime que l'Algérie est un pays exceptionnel dans le monde arabe. Pour lui, le printemps arabe est une catastrophe. Il regrette qu'il n'y ait pas un début de solution à la crise libyenne, soulignant que l'Algérie est stable grâce à la politique de réconciliation nationale du président de la République. Abordant le volet économique, le SG du MPA a affirmé qu'il est impossible pour l'Algérie de retourner aux années 1970. Pour lui, l'ère du socialisme et de la gestion administrative de l'économie est totalement révolue. C'est ainsi qu'il a évoqué l'adhésion de l'Algérie à l'Organisation mondiale du commerce. Il a insisté pour dire qu'il est impossible pour le pays de rester en dehors de cette organisation et que l'Algérie n'y adhérera pas au détriment de ses propres intérêts. « Que les choses soient claires. L'adhésion ne se fera pas au détriment de nos intérêts économiques », a-t-il martelé, soulignant que le projet de son parti en matière d'économie s'articule sur deux principes de base, à savoir l'efficacité économique et la justice sociale. Pour lui, l'entreprise doit être au cœur de l'économie nationale aussi bien publique que privée. Le SG du MPA s'est félicité du bon déroulement de la rentrée sociale.