Le comité est chargé d'intervenir pour « le renforcement et la diversification des relations économiques, industrielles et commerciales entre l'Algérie et la France et de permettre l'avancement de projets scellés dans le cadre du partenariat ». A l'ordre du jour de cette deuxième réunion, « les politiques économiques et industrielles des deux pays, l'avancement des projets de partenariat industriel et productif, ainsi que l'encouragement de la coopération et les actions favorisant les contacts entre les PME des deux pays ». Les conclusions du comité serviront aussi pour la préparation de l'organisation du comité intergouvernemental de haut niveau, prévue en décembre à Paris. Selon les responsables des deux pays, le comité en question, mis en place en mai 2013, est « un mécanisme destiné au renforcement des relations économiques, industrielles et commerciales entre l'Algérie et la France et s'inscrit dans le cadre de la Déclaration d'Alger, signée en décembre 2012 par les présidents Abdelaziz Bouteflika et François Hollande. Suivre l'avancement de projets de partenariat La réunion du comité permet aussi, ajoute-on, « d'étudier l'avancement de projets de partenariat » entre les deux pays et « de dégager des perspectives d'investissement ». Le projet de construction d'une usine de véhicules en Algérie, avec le groupe Renault, lancé à Oued Tlélat, près d'Oran, qui verra le jour demain, est un exemple de suivi de ce type de grands projets. L'ambassadeur de France à Alger, Bernard Emié, avait affirmé récemment que la réunion d'Oran, en présence de Laurent Fabius, et du ministre de l'Economie, de l'Industrie et du Numérique, Emmanuel Macron, permettra de passer à « un nouveau stade » dans le processus de partenariat. Il a estimé également que la tenue de ce comité sera l'occasion d'inaugurer, en présence du Premier ministre, Abdelmalek Sellal, l'usine de production de véhicules Renault d'Oued Tlélat, qu'il qualifie d'un des exemples les « plus achevés » de ces partenariats industriels dont les deux parties souhaitent le développement. Le projet permettra de créer, à terme, plus de 1.200 emplois directs et plusieurs milliers d'emplois indirects, a affirmé le diplomate français, citant d'autres exemples de partenariat, à l'instar de l'usine Sanofi de Sidi Abdallah et l'implantation industrielle réalisée par Alstom à Annaba.Pour Bernard Emié, les facteurs qui aident au développement de ce partenariat sont nombreux, citant « la confiance, la détermination et l'esprit de partenariat ». Confiance dans les potentialités de l'Algérie, détermination à répondre aux besoins et priorités algériennes dans tous les domaines et esprit de partenariat pour « travailler ensemble dans notre intérêt commun », a-t-il souligné.