En 2013, plus de 2.000 porteurs d'idées innovantes et de projets ont participé à un concours visant à donner corps à leurs ambitions en intégrant l'économie réelle. De ces propositions, 982 projets ont été retenus. C'est ce qu'a révélé la directrice générale de l'Agence nationale de valorisation des résultats de la recherche et du développement technologique (Anvredet), Djamila Hallich, hier, lors d'une conférence à l'unité de développement des énergies solaires de Bou Ismaïl. Selon les statistiques avancées, 70% des propositions émanent de chercheurs, d'enseignants et d'étudiants. « L'écosystème du monde de l'entrepreneuriat et en train de se construire et de se développer grâce à une approche globale où la synergie inclut également les acteurs économiques et les associations », résume-t-elle. Dans ce sillage, elle relève que depuis mars 2013, une dizaine de start-up a été lancée, grâce à l'accompagnement et à l'encadrement de son organisme, qui renferme toutes les étapes allant de l'incubation jusqu'à la maturation du projet. Cet encadrement ne se résume pas uniquement aux volets technique, scientifique et administratif. En effet, grâce au FNR (Fonds national de la recherche), l'Anvredet a financé la maturation des projets en question. « Une vingtaine d'autres projets sont en réalisation. A celle-ci un important programme d'accompagnement est prévu pour l'année 2015 », précise la même responsable. La conférencière a précisé que bien que des évolutions sont recensées dans ce domaine, une amélioration du climat du monde de l'entrepreneuriat demeure un facteur déterminant pour qu'il y ait un vrai déclic allant dans le sens de la valorisation du savoir et de la science. Cet objectif qui permettra d'encourager assurément l'émergence de potentialités, évoluant jusque-là en marge de l'économie réelle, nécessite, selon l'oratrice, une adaptation du cadre juridico-administratif pour consacrer davantage de souplesse.