La conférence scientifique africaine sur « L'évolution du droit constitutionnel en Afrique » s'est clôturée, hier, à Alger, en présence du président du Conseil constitutionnel, Mourad Medelci. La conférence à laquelle ont pris part des présidents de cour, de conseil constitutionnel et d'institution équivalente, membres de la conférence des juridictions constitutionnelles africaines, a permis de créer un espace d'étude et d'analyse des normes constitutionnelles, leur évolution, leur application et leur évaluation, à travers les expériences individuelles de plusieurs Etats africains. Dans son allocution, Medelci a estimé que « l'objectif suprême de ce genre de rencontre est de créer des passerelles de coopération et d'échange afin d'établir le contact entre les institutions constitutionnelles ». Exprimant sa « satisfaction » d'avoir réuni plusieurs présidents d'institutions et juridictions constitutionnelles, il a qualifié les interventions de « haut niveau » permettant d'échanger les avis et les idées scientifiquement sur le sujet et en toute franchise. Pour sa part, le Pr Jean-Christophe Nze-Biteghe, du Gabon, a souligné que « la conférence a invité les uns et les autres à réfléchir sur les avancées en matière de droit constitutionnel et comment les quantifier ».