D'après lui, sur les 1.300 stades que compte l'Algérie, 35 seulement sont dotés d'une pelouse naturelle. « La majorité sont dans un état déplorable », a tonné le ministre des Sports devant les participants, dont le directeur des sports au MDN, le général-major Mokdad Bouziane, et des responsables des OPOW. A l'exception des pelouses du stade Tchaker de Blida et celui de Constantine, toutes les autres sont, en effet, très mal entretenues. Une situation ayant poussé plusieurs responsables de ces infrastructures à abandonner la surface naturelle pour celle en synthétique. L'on cite, entre autres, les enceintes de Sidi Bel-Abbès, Chlef, Oran et Bejaïa. Chose qui freine le développement du football en Algérie. Tout en estimant que la discipline ne peut progresser sans infrastructures dotées de gazon naturel, Mohamed Tahmi a annoncé l'interdiction de transformation des terrains en synthétique sauf dans des cas extrêmes. « Nous avons donné des instructions aux responsables de ne plus adopter le tartan. On ne doit tolérer cela que dans des cas extrêmes. L'Etat a doté les OPOW de tous les moyens nécessaires pour l'entretien des terrains en gazon naturel », a souligné le ministre. Des experts locaux et étrangers ont animé, à l'occasion, des ateliers. Ils ont présenté leur expérience en la matière appelant à fédérer leurs actions pour la prise en charge des terrains. Rappelons que l'Algérie a lancé dans le cadre du dernier quinquennat la construction de stades à Baraki, Douéra, Oran et Tizi Ouzou. Des moyens colossaux sont dégagés par les autorités du pays traduisant leur volonté de promouvoir le sport en général et le football en particulier.