La 2e session criminelle de la cour d'Alger pour l'année 2014 s'est ouverte, hier, pour examiner 165 affaires criminelles, dont une vingtaine liées au terrorisme. Six affaires d'homicide volontaire pour certaines et de trafic d'armes de guerre et de munitions pour d'autres seront examinées aujourd'hui. Demain, le tribunal examinera l'affaire de K. Redouane, accusé d'implication dans des attentats, d'appartenance à un groupe terroriste armé et de détention d'armes de guerre. Le 8 décembre prochain, le tribunal examinera le dossier d'un ex-détenu de Guantanamo, B. Ahmed, accusé d'appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger. Le 9 décembre, il sera question de l'affaire de Z. Faouzi, poursuivi pour appartenance à un groupe terroriste accusé d'atteinte à la sécurité et à l'intégrité de l'Etat, d'agressions et de vol à main armée. Parmi les affaires enrôlées le 22 décembre, figure celle de 41 terroristes présumés, à leur tête Droukdel Abdelmalek et l'émir de la katiba Jound El Khilafa, Khaled Abou Souleimane, de son vrai nom Gouri Abdelmalek, accusé d'allégeance à l'organisation autoproclamée Etat islamique (Daech). Le 29 décembre, le tribunal examinera l'affaire de K. Hocine accusé ainsi que 6 terroristes présumés d'appartenance à un groupe terroriste ayant semé la terreur durant les années 90. Le tribunal criminel examinera le 30 décembre une affaire impliquant Mokhtar Belmokhtar et un autre mis en cause pour appartenance à un groupe terroriste activant à l'étranger et dans le pays. Il aura également à se prononcer sur l'affaire liée aux complices (11 accusés) du terroriste (abattu) Ghedir Mohamed, dit Abdelhamid Abou Zeid, qui dirigeait le groupe terroriste activant dans le Sahara algérien et les pays du Sahel, pour appartenance à un « groupe terroriste international » spécialisé dans l'enlèvement de touristes étrangers dans le Sahara algérien. Le tribunal criminel avait prononcé en 2012 des peines allant de 10 ans de prison à la perpétuité, à l'encontre de 12 accusés dont Abdelhamid Abou Zeid, abattu en 2013 après les événements du complexe gazier de Tiguentourine. Le 4 janvier 2015, le tribunal examinera l'affaire des 22 terroristes dont une femme, poursuivis pour appartenance à un groupe terroriste, constitution d'une association de malfaiteurs, vol qualifié et faux et usage de faux. Quant aux affaires liées à la sécurité de l'Etat, le tribunal criminel examinera le 5 janvier 2015, l'affaire de K. Rabah, poursuivi pour « actes à même de porter atteinte à la défense nationale ». Les 23 et 31 décembre, le tribunal traitera deux affaires liées au terrorisme, notamment « constitution d'un groupe terroriste dans l'objectif d'attenter à la sécurité de l'Etat ».