Mario Vargas Llosa, est un grand auteur péruvien ancré, à ses débuts dans les années 1960, à gauche, avant de se transformer en fervent chantre du libéralisme. C'est un des noms emblématique de la littérature latino-américain, qui, avec Marquez, Fuentès ou Amado, a su allier esthétique et engagement politique et social. Il a été révélé en 1963 par un roman à succès « la Ville et les chiens », écrit durant ses études à Paris, ville qui a influencé beaucoup d'auteurs de cette région du monde. Il y décrit l'univers étouffant d'une caserne des cadets, où l'étouffement forme un contraste avec l'univers de contestation qui submerge l'extérieur de cette enceinte fermée. Sa notoriété a grandi lorsqu'il s'était porté candidat en 1990 à une élection présidentielle dans son pays. Il fut défait alors par son rival Fujimori qui était d'origine japonaise. Son destin a des airs de ressemblance avec l'Argentin Julio Cortazar, figure évoquée dans le même endroit, il y a quelques mois. L'ambassade d'Espagne et l'institut Cervantès organisent, aujourd'hui à 11 heures, au siège de l'institut, une rencontre. Le parcours et la vie de prix Nobel de la littérature, qu'il avait obtenu en 2010 seront évoqués. La manifestation sera inaugurée par les interventions des ambassadeurs d'Espagne et du Mexique. Trois personnalités du monde culturel animeront ensuite une table ronde. Ils parleront des romans, de l'engagement chez cet auteur et de ses influences. Mme Assia Baz, directrice des éditions Quipos, Djillali Khellas, le chroniqueur-écrivain se relaieront. Les deux invités algériens, seront en compagnie du romancier-poète espagnol Joaquin Perez Azaustré. Lors du Sila, les nombreux romans de cet immense romancier étaient disponibles. Pour de nombreux Algériens, Llossa n'est nullement un inconnu. La curiosité et l'envie de connaitre davantage son univers sont grandes chez eux.