L'exposition se fera certainement selon des normes professionnelles et attractives similaires à celles de l'exposition qu'avait abritée la Maison de l'Amérique latine à Paris du 14 septembre au 6 novembre 2010. L'exposition se fera certainement selon des normes professionnelles et attractives similaires à celles de l'exposition qu'avait abritée la Maison de l'Amérique latine à Paris du 14 septembre au 6 novembre 2010. Le Mama (Musée d'Art Moderne et contemporain d'Alger) va abriter pendant un mois, et ce du 3 mars au 2 avril 2011 une exposition sur l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, Prix Nobel de littérature 2010. Intitulée «Mario Vargas Llosa, La liberté et la vie», l'exposition est organisée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) sous le patronage du ministère de la Culture en partenariat avec la Maison de l'Amérique latine à Paris et le Centre culturel de l'Université La Catolica de Lima. C'est la première exposition du genre en Algérie en ce sens qu'elle va concerner non pas des œuvres d'arts visuels mais les œuvres écrites d'un écrivain ainsi que son parcours biographique. C'est l'occasion propice de faire incursion dans la vie intellectuelle et littéraire d'un homme de Lettres, qui plus est, a décroché le Nobel de littérature l'année dernière. Ce sera aussi une manière de sonder notre rapport à l'écrit et au monde de la fiction et de l'histoire universelle matérialisée par la littérature. Certes il nous a été donné d'assister à des expositions littéraires sur des écrivains du cru ici en Algérie, mais elles n'ont jamais revêtu les formes prescrites, les manifestations étant la plupart du temps, faites sur la base de coupures de journaux. L'exposition prévue dans l'une des salles du Mama se fera certainement selon des normes professionnelles et attractives similaires à celles de l'exposition qu'avait abritée la Maison de l'Amérique latine à Paris du 14 septembre au 6 novembre 2010. Il y aura des photographies, des extraits de ses livres, essais, romans et de sa correspondance avec d'autres hommes et femmes de lettres ainsi que des objets provenant de sa demeure de Paris. Ces documents seront autant de témoignages sur un homme à double facette, en même temps, féru de poésie et militant politique. Mario Vargas Llosa a publié son dernier roman El sueño del celta (Le Rêve du Celte) en novembre 2010. Il y dénonce les effets dévastateurs du colonialisme européen des XIXe et XXe siècles. D'une facture biographique, Le Rêve du Celte, traduit dans au moins 20 langues, a pour toile de fond la vie du diplomate britannique Roger Casement (1864-1916) qui lutta contre les exactions perpétrées à l'encontre des populations de l'Amazonie en Amérique Latine, notamment le Pérou ainsi qu'au Congo belge sous Léopold II. Pour Mario Vargas Llosa «la tragédie qu'est le Congo aujourd'hui et la situation critique des petites communautés amazoniennes viennent de ces années atroces», qui ont permis au «monde moderne de profiter avec succès de la richesse du caoutchouc à des fins servant son propre développement». Jorge Mario Pedro Vargas Llosa, alias Mario Vargas Llosa, naquit le 28 mars 1936 à Arequipa, au Pérou. Il passa son enfance au sein de sa famille maternelle entre le Pérou et la Bolivie. Il ne connut son père qu'il croyait mort qu'à l'âge de 10 ans, au nord du Pérou. Cette rencontre détermina la vocation littéraire future du jeune Llosa. C'est ainsi qu'il devint l'auteur de plusieurs romans dont La ville et les chiens, traduit dans plus de trente langues, La maison verte. Conversation à la cathédrale (1969), La tante Julia et le scribouillard (1977), La fête au bouc (2000), mais aussi de théâtre avec Kathie et l'Hippopotame » (1983), La Chunga (1988) et des essais. Il a échangé des lettres avec notamment Pablo Neruda, Carlos Fuentes, Julio Cortázar, José Donoso... Sur le plan politique, il est le fondateur au Pérou du Mouvement de droite démocratique et s'est présenté sans succès aux élections présidentielles en 1990. L. G. Le Mama (Musée d'Art Moderne et contemporain d'Alger) va abriter pendant un mois, et ce du 3 mars au 2 avril 2011 une exposition sur l'écrivain péruvien Mario Vargas Llosa, Prix Nobel de littérature 2010. Intitulée «Mario Vargas Llosa, La liberté et la vie», l'exposition est organisée par l'Agence algérienne pour le rayonnement culturel (AARC) sous le patronage du ministère de la Culture en partenariat avec la Maison de l'Amérique latine à Paris et le Centre culturel de l'Université La Catolica de Lima. C'est la première exposition du genre en Algérie en ce sens qu'elle va concerner non pas des œuvres d'arts visuels mais les œuvres écrites d'un écrivain ainsi que son parcours biographique. C'est l'occasion propice de faire incursion dans la vie intellectuelle et littéraire d'un homme de Lettres, qui plus est, a décroché le Nobel de littérature l'année dernière. Ce sera aussi une manière de sonder notre rapport à l'écrit et au monde de la fiction et de l'histoire universelle matérialisée par la littérature. Certes il nous a été donné d'assister à des expositions littéraires sur des écrivains du cru ici en Algérie, mais elles n'ont jamais revêtu les formes prescrites, les manifestations étant la plupart du temps, faites sur la base de coupures de journaux. L'exposition prévue dans l'une des salles du Mama se fera certainement selon des normes professionnelles et attractives similaires à celles de l'exposition qu'avait abritée la Maison de l'Amérique latine à Paris du 14 septembre au 6 novembre 2010. Il y aura des photographies, des extraits de ses livres, essais, romans et de sa correspondance avec d'autres hommes et femmes de lettres ainsi que des objets provenant de sa demeure de Paris. Ces documents seront autant de témoignages sur un homme à double facette, en même temps, féru de poésie et militant politique. Mario Vargas Llosa a publié son dernier roman El sueño del celta (Le Rêve du Celte) en novembre 2010. Il y dénonce les effets dévastateurs du colonialisme européen des XIXe et XXe siècles. D'une facture biographique, Le Rêve du Celte, traduit dans au moins 20 langues, a pour toile de fond la vie du diplomate britannique Roger Casement (1864-1916) qui lutta contre les exactions perpétrées à l'encontre des populations de l'Amazonie en Amérique Latine, notamment le Pérou ainsi qu'au Congo belge sous Léopold II. Pour Mario Vargas Llosa «la tragédie qu'est le Congo aujourd'hui et la situation critique des petites communautés amazoniennes viennent de ces années atroces», qui ont permis au «monde moderne de profiter avec succès de la richesse du caoutchouc à des fins servant son propre développement». Jorge Mario Pedro Vargas Llosa, alias Mario Vargas Llosa, naquit le 28 mars 1936 à Arequipa, au Pérou. Il passa son enfance au sein de sa famille maternelle entre le Pérou et la Bolivie. Il ne connut son père qu'il croyait mort qu'à l'âge de 10 ans, au nord du Pérou. Cette rencontre détermina la vocation littéraire future du jeune Llosa. C'est ainsi qu'il devint l'auteur de plusieurs romans dont La ville et les chiens, traduit dans plus de trente langues, La maison verte. Conversation à la cathédrale (1969), La tante Julia et le scribouillard (1977), La fête au bouc (2000), mais aussi de théâtre avec Kathie et l'Hippopotame » (1983), La Chunga (1988) et des essais. Il a échangé des lettres avec notamment Pablo Neruda, Carlos Fuentes, Julio Cortázar, José Donoso... Sur le plan politique, il est le fondateur au Pérou du Mouvement de droite démocratique et s'est présenté sans succès aux élections présidentielles en 1990. L. G.