Née dans l'aristocratie française, élevée chez des religieuses, auteur de plusieurs livres, convertie en 1950, elle a fait toute sa carrière aux postes de chercheur et directrice du service des sciences humaines du CNRS. «Le Coran est la dernière révélation, et Mohammad (Paix sur lui) est le sceau des prophètes (.....) Puis j'ai été heureuse de constater que je n'étais pas seule, mais je me trouvais située, sans le savoir, dans une grande tradition. Et cela sans avoir à rien renier. Je ne reniais ni la Torah ni l'Evangile. Je laissai simplement de côté ce qui m'avait toujours agacée, les décisions conciliaires, dogmatiques des messieurs réunis à Rome pour décider que Dieu est comme ceci ou comme cela.(...) On ne se convertit pas à l'Islam, on embrasse une religion qui englobe toutes les autres...» (Extraits de “Islam, l'autre visage”, Eva de Vitray, Ed. Albin Michel, 1995) - Mme Margaret Marcus (Maryam Jamilah) convertie en 1962 : «Ma quête des valeurs absolues fut satisfaite» Américaine, anciennement juive, écrivain et journaliste, auteur de plusieurs livres, convertie à l'Islam en 1962. «Ma famille et mes amis étaient des gens bourgeois, respectables, intelligents, et cultivés. Des gens qui observaient et croyaient fermement en une certaine base morale. Cependant ils rejetaient tout lien entre l'éthique, la morale donc, et la théologie. L'autorité des Lois et Morales musulmanes procède de Dieu l'Omnipotent. Le plaisir et le bonheur dans l'Islam ne sont que les fruits produits par une satisfaction émotionnelle dans l'exécution consciencieuse de ses devoirs pour le seul plaisir de Dieu, afin d'atteindre, ainsi, le salut. En Islam, les devoirs s'élèvent toujours au-dessus des droits. C'est seul dans l'Islam que ma quête des valeurs absolues fut satisfaite. Dans l'Islam seul j'ai pu enfin trouver tout ce qui avait une vraie valeur, ce qui était beau et bon, donnant une direction et une signification à la mort et la vie humaine.»