Le sommet du « processus de Nouakchott » sur la coopération sécuritaire dans la région du Sahel, se tiendra le 18 décembre dans la capitale mauritanienne, a annoncé le Commissaire à la paix et à la sécurité (CPS) de l'Union africaine (UA), Smaïl Chergui, en marge de la 38e réunion des points focaux du Centre africain d'études et de recherche sur le terrorisme (CAERT) dont les travaux ont pris fin, hier, à Alger. Dans une déclaration à la presse, Chergui a relevé « l'attachement africain » à sortir avec des résolutions « décisives » à la fin de cette rencontre régionale sur la paix et la sécurité dans la région du Sahel et du Sahara notamment pour ce qui est, a-t-il dit, « des mécanismes de coopération entre les pays au niveau des frontières en matière de lutte contre le terrorisme et le crime organisé ». « Il y a de grands défis à relever aujourdhui par les pays de l'UA face à la montée terroriste qui menace la sécurité et la stabilité de l'Afrique et notamment certaines régions du continent », a-t-il soutenu. Il a indiqué que « les efforts sont concentrés sur la lutte contre le groupe des Shebab en Somalie, qui a commis, a-t-il poursuivi, des crimes innommables » dans les pays voisins après les revers que lui ont été infligés les forces africaines. Chergui a également évoqué le groupe Boko Haram au Nigeria et la situation en Libye et ses retombées. Il a annoncé, à ce propos, la mise en place d'« un groupe international chargé du suivi de la situation dans ce pays pour la coordination des efforts aux plans politique et sécuritaire ».