Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a demandé à l'occupant de mener une « enquête rapide et transparente « sur les circonstances de cette mort brutale ». Cité mercredi par son porte-parole Stéphane Dujarric, Ban a appelé « toutes les parties prenantes à faire preuve du maximum de retenue et à éviter une escalade ». Il s'est déclaré « profondément attristé » par le décès du responsable palestinien. L'Union européenne réclame une enquête « immédiate » et « indépendante » sur les circonstances de sa mort. La Ligue arabe a appelé à l'ouverture immédiate d'une enquête sur cet assassinat. Dans des déclarations à la presse, le secrétaire général adjoint aux affaires de la Palestine et des territoires arabes occupés, Mohamed Sbih, a annoncé l'intention de l'organisation panarabe d'inscrire ce crime dans le dossier en cours d'élaboration devant être soumis au Tribunal pénal international (TPI) sur les crimes perpétrés par Israël contre le peuple palestinien. D'autre part, il a qualifié l'assassinat de « crime commis de sang froid », affirmant que « les autorités israéliennes tentaient d'assassiner Abou Ein et avaient demandé son extradition des Etats-Unis ». Il a dans ce sillage appelé à mettre la communauté internationale face à ses responsabilités à l'égard de la politique israélienne qui cible des dizaines parmi les dirigeants palestiniens. Le gouvernement jordanien a condamné ce meurtre. « Ce crime est une preuve claire des violations des droits de l'Homme commises par l'armée israélienne. C'est un crime de plus sur la liste des crimes israéliens répétés contre le peuple palestinien sans défense », a dit son porte-parole Mohamed Momeni, cité par l'agence Petra. Il a appelé la communauté internationale à « intervenir de manière efficace pour mettre fin aux violations des droits de l'Homme de l'occupant israélien » tout en appelant à la reprise du processus de paix israélo-palestinien.