« Ce qui s'est passé à Bruxelles, concernant l'avion d'Air Algérie, est inacceptable, inadmissible et intolérable à tous les niveaux », a indiqué le ministre des Transports, Amar Ghoul, lors d'une conférence de presse animée en marge de sa visite d'inspection des chantiers d'extension du métro d'Alger. « La réaction de l'Etat algérien, de son gouvernement, du ministère des Transports et de la direction générale d'Air Algérie a été vivement entendue. Elle était sereine, responsable et forte », a estimé le ministre, signalant que ce dossier est bien pris en charge et bien maîtrisé. Dans ce contexte, le gouvernement algérien, via sa diplomatie, a déjà actionné tous les voies et moyens « pour dire que nous n'acceptons pas et nous n'accepterons jamais de tels faits ». La compagnie Air Algérie a aussi engagé toutes les mesures et procédures légales aux niveaux national et international pour prendre en charge ce dossier, a-t-il poursuivi sans donner de détails. Selon Ghoul, ce dossier sera clos bientôt à l'avantage de l'Algérie et de la compagnie nationale. Cette affaire remonte à 2008, portant sur un litige entre Air Algérie et une autre compagnie. Ce dossier a connu des procédures judiciaires et la justice algérienne a donné raison à Air Algérie en 2014 », a-t-il signalé sans donner plus de précisions. Selon lui, ce qui s'est passé à Bruxelles est totalement « inattendu ». Dans cette affaire, « c'est Air Algérie qui a été lésée ».