Amar Saâdani : La révision de la Constitution interviendra au plus tard en avril La révision de la Constitution ne dépassera pas le mois d'avril. C'est ce qu'a annoncé, hier le secrétaire général du Front de libération nationale (FLN), Amar Saâdani, présent au 12e congrès de l'UGTA. Il a annoncé également que la précision de la date du 10e congrès du FLN n'interviendra qu'après la proclamation officielle de la révision de la Constitution. Sur une question relative à la chute des prix du pétrole, il a fait observer qu'il s'agit d'une « guerre économique ». « Avant, les Etats-Unis ciblaient l'Union soviétique, aujourd'hui, ils opèrent un plan destructif contre la Russie, l'Algérie, l'Iran et le Nigeria », a-t-il estimé. W. O. H. Les syndicats autonomes invités au congrès de l'UGTA : Duel à fleuret moucheté entre Meriane et Sidi Saïd La présence de syndicats autonomes, notamment ceux relevant du secteur de l'éducation nationale, au 12e congrès national de l'UGTA, est l'une des particularités de cet événement qui s'étalera sur trois jours. Le coordinateur du Syndicat national autonome des professeurs de l'enseignement secondaire et technique (Snapest), Meziane Meriane, invité à assister l'ouverture des travaux, a commenté certains points évoqués par le secrétaire général de l'UGTA, Abdelmadjid Sidi Saïd, dans son discours. Sidi Saïd a souligné que « l'UGTA a un doctorat en matière d'organisation de grèves et qu'aujourd'hui la démarche a changé et elle est pour le dialogue et la concertation ». Réponse de Meriane : « Sidi Saïd a évoqué la nécessite de favoriser le dialogue en lieu et place de la grève. Nous sommes tout à fait d'accord avec lui et nous avons déjà agi dans ce sens. Mais nous estimons que lorsqu'il y a nécessité, la grève est inévitable. Lorsqu'il y a blocage ou dérive, la grève devient nécessaire. » Et d'ajouter : « nous devons avoir une position syndicale. » Meriane a fait savoir qu'il s'est entretenu avec le SG de l'UGTA. « Je lui ai dit qu'il n'y a aucune divergence entre l'UGTA et les syndicats autonomes. Nous avons un point commun à savoir l'intérêt de l'Algérie mais chacun de nous l'exprime différemment. » Le patron de l'UGTA a déclaré, en marge des travaux, que « je n'ai pas d'animosité vis-à-vis des syndicats autonomes. Pour la première fois, l'UGTA les invite à son congrès. Nous voulons donner l'image d'une organisation qui veut rassembler. Je comprends qu'il y ait parfois des frustrations mais il faut essayer de travailler ensemble. »