Le procureur de la Cour pénale internationale, Fatou Bensouda, a lancé un examen préliminaire. Primo, pour « déterminer s'il existe une base raisonnable pour ouvrir une enquête sur des opérations militaires israéliennes menées à Gaza et en Cisjordanie depuis le 13 juin 2014 », date du déclenchement de la vague d'arrestations en Cisjordanie liée à l'enlèvement et à l'assassinat de trois jeunes Israéliens, plus de 2.200 Palestiniens ont été tués. Deusio, pour « analyser les questions liées à la compétence, à la recevabilité et aux intérêts de la justice » d'autre part. Les Palestiniens se félicitent. « Aucun Etat, personne ne peut arrêter ce que nous avons lancé, et au bout du compte c'est une véritable enquête qui aura lieu après l'enquête préliminaire » déclare Riyad al-Malki, le chef de la diplomatie palestinienne. Amnesty International salue cette décision de la CPI de briser la culture de l'impunité. Cet examen préliminaire « pourrait mener à une enquête de la CPI sur les crimes commis par toutes les parties en Israël et en Palestine », dit-elle. Israël et les Etats-Unis ruent dans les brancards.
