Il prévoit de donner, en février prochain, le premier tour de manivelle et de projeter son film en avant-première en octobre prochain, confie Rachid Benhadj qui se trouve actuellement à Alger. « J'ai adoré ce roman qui a été traduit dans plusieurs langues, et adapté au théâtre. J'adore cet auteur qui a utilisé un vocabulaire simple, profond et riche. On retrouve, par ailleurs, des sentiments très optimistes dans cette œuvre gorgée de lumière et d'espoir » nous dira Rachid Benhadj. D'une durée d'une heure quarante-cinq minutes, ce film, qui sera entièrement tourné à Alger, racontera l'histoire de Moussa, un jeune musicien algérien rêvant de devenir le Michael Jackson de la musique algérienne. Chemin faisant, il rencontrera des embûches. Il découvrira aussi l'amour. Mais, rattrapé par la misère quotidienne, largué par sa fiancée, il ne lui reste qu'une solution pour échapper à ce labyrinthe. A travers ce film, le réalisateur revient avec une nouvelle ode à la jeunesse, en confiant les principaux rôles à de jeunes talents. Peu connus du public, ceux-ci joueront aux côtés d'artistes confirmés ( Fouzi Saïchi, Arslane, Zahir Bouzrar). Le rôle des comédiens ne semble pas écrit dans un langage où l'auteur met en scène les bons et les moins bons. Le réalisateur met en évidence la situation des individus et le rôle de l'artiste dans une société en mutation. La quête de l'absolu, à travers la lumière intérieure, qui éclaire nos pensées, les émotions, notamment la passion dans sa consonance la plus large, sont exprimées dans « L'étoile d'Alger ». Pour Rachid Benhadj, le souci majeur est de parvenir à raconter, d'une manière cohérente, son histoire, et de disposer d'un bon cadre de travail. Il se dit très heureux de mener cette première expérience qui est très riche et profitable. Pour la composition musicale, il a sollicité les services de Saïd Bouchelouche qui a déjà collaboré dans « Parfums d'Alger ». Visiblement, le travail de Saïd Bouchelouche ne séduit pas que les chanteurs. Il éblouit même les gens du 7e art. Il convient de signaler que « cette production, 100% algérienne, qui a bénéficié de l'aide du FDATIC, vise à expliquer aux nouvelles générations la place de l'artiste dans la société et mettre en exergue ses luttes permanentes pour vivre dans la liberté et la dignité » a conclu le réalisateur avant de souhaiter « plein succès à son film et un écho favorable auprès des générations futures. « Né en 1949 à Alger, c'est à Paris qu'il étudie d'abord l'architecture à l'Ecole supérieure d'arts décoratifs, puis le cinéma à l'université. Egalement artiste peintre, il réalise, dès 1979, plusieurs téléfilms et documentaires. Il s'installe en Italie, où il vit toujours, et y réalise un moyen métrage, « L'Ultima cena » (1995), ainsi que ses deux longs métrages : Rose des sables / Louss (1988), Touchia / Tushia (1993), L'Albero dei destini sospesi (en Italie, 1997), Mirka (en Italie, 1999), Le Pain nu (2004).