Des membres de l'opposition syrienne, notamment des représentants du Comité de la coordination nationale pour les forces du changement démocratique, ont entamé, hier à Moscou, des discussions à huis clos, avant d'être rejoints demain par la délégation de Damas, menée par l'ambassadeur syrien à l'ONU, Bachar Jaâfari. « Environ 25 membres de l'opposition sont là. Ils seront à terme une trentaine », a déclaré le vice-ministre des Affaires étrangères, Mikhaïl Bogdanov. La Coalition nationale d'opposition, qui estime que ces discussions devraient avoir lieu sous l'égide de l'ONU et en pays « neutre », ne participe pas à ces discussions. Cinq de ses membres participeront, toutefois, à titre individuel. Parmi eux, son ancien président, Ahmad Jarba. Selon le chef de la diplomatie russe, Serguei Lavrov, il n'y a pas d'ordre du jour et ni de signature de document ou d'accord prévu à l'issue de cette conférence de quatre jours, dont l'objectif est de relancer le dialogue entre Syriens et aider le médiateur de l'ONU, Staffan de Mistura. Dans une interview à la revue Foreign Affairs, le président syrien a apporté son soutien aux rencontres, tout en mettant en cause la légitimité de certains participants. « Ce qui se déroule à Moscou n'est pas une négociation sur une solution (au conflit). Ce sont juste des préparatifs pour une conférence », a expliqué Bachar al-Assad