Gourcuff est revenu sur l'élimination des Verts au stade des quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations face à la Côte d'Ivoire. « Il est clair que le résultat ne correspond pas à nos espérances. On est forcement déçus. On a beaucoup de regrets car j'estime qu'on ne méritait pas de perdre face à la Côte d'Ivoire. Même les ivoiriens l'avaient reconnu », dira-t-il. En fait, le driver national regrette le manque d'efficacité des ses attaquants et le laxisme de son compartiment défensif notamment sur les balles arrêtées. « Face à la Côte d'Ivoire, nous avons surtout manqué de lucidité devant les buts en dépit d'un bon volume de jeu. Même en défense, nous avions commis des erreurs fatales », a-t-il relevé, avouant au passage que certains de ses éléments clés n'étaient pas au top physiquement durant ce tournoi. « Brahimi et Feghouli n'ont pas eu le rendement que l'on attendait d'eux. Feghouli par exemple, n'était pas dans sa forme optimale, mais je n'ai pas de regrets à son sujet ». En somme, le patron des Fennecs estime que les siens « n'ont pas à rougir » de leur parcours compte tenu notamment « des conditions très difficiles » dans lesquelles s'est déroulée l'épreuve, surtout lorsque l'équipe évoluait à Mongomo lors de ses deux premiers matchs de la phase des poules. « Sur le plan du jeu, il y avait du bon et du moins bon. Lors des deux premiers matchs disputés à Mongomo, notre rendement n'était pas satisfaisant. Cela s'explique à mon avis par les conditions de jeu difficiles rencontrées sur place comme le climat et le terrain », dira-t-il et de poursuivre : « lorsque nous sommes allés à Malabo, où les conditions sont nettement meilleures, l'équipe est montée en puissance ». Pour Gourcuff, les Algériens doivent être fiers de leur équipe nationale. « Globalement, on a laissé une belle image sur le plan du jeu et de l'état d'esprit. On n'a pas de regrets à avoir de ce côté-là », souligne-t-il. A présent qu'il a vécu sa première expérience en Afrique, Gourcuff a affirmé qu'il en a tiré beaucoup d'enseignements et qu'il se projette désormais vers l'avenir. « Nous allons dès maintenant nous atteler à préparer les prochaines échéances qui attendent l'équipe notamment la prochaine édition de la CAN ainsi que les éliminatoires du Mondial 2018. Je reste convaincu que d'ici là, l'équipe aura progressé davantage avec des joueurs qui seront arrivés à maturité comme Feghouli et Brahimi ou encore les Taider, Bentaleb, Ghoulam et Mandi qui ont pris une autre dimension au cours de ce tournoi », a affirmé Gourcuff tout en exprimant son souhait de voir l'organisation de la prochaine CAN de 2017 attribuée à l'Algérie. « Djabou ne répond pas encore aux exigences du haut niveau » Appelé à se prononcer sur la non-participation de Djabou durant cette CAN, le technicien breton se contentera de dire : « Djabou, je l'aime bien, c'est un gentil garçon, mais le foot n'est pas seulement de faire des gestes techniques. Quand je parle d'exigence, vous me donnez, ici, un bel exemple. Ce joueur est en décalage complet par rapport à l'exigence demandée. Il doit faire plus d'efforts sur ce plan pour espérer être aligné ». « Tout est rentré dans l'ordre avec Soudani » Pour ce qui est de l'affaire Soudani qui a fait couler beaucoup d'encre suite à ses propos à la presse spécialisée après le match face à la Côte d'Ivoire, Christian Gourcuff ne veut pas dramatiser. « C'est vrai que Hilal a eu un comportement quelque peu déplacé. Mais, je lui ai parlé et tout est rentré dans l'ordre », a-t-il fait savoir.