S'exprimant sur les ondes de la Radio nationale à l'occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer (3 février), El Hadj a souligné que les nouveaux accélérateurs seront installés dans des centres spécialisés répartis sur l'ensemble du territoire national pour éviter toute disparité dans la prise en charge de la maladie, soulignant que le coût de réalisation d'un centre anti-cancer avoisinait les 4 milliards de dinars. Il a tenu à rappeler que le nombre d'accélérateurs fonctionnels qui était de sept en 2013 a doublé en 2014, pour dire les efforts déployés par le secteur de la santé pour améliorer la radiothérapie et réduire les délais d'attente d'un rendez-vous, ajoutant que 95 unités de traitement et de suivi sont ouvertes au niveau des wilayas. El Hadj a, en outre, indiqué qu'avant la fin de l'année 2015, un registre électronique du cancer sera mis en place pour garantir plus de précision sur l'incidence de la maladie. A une question sur la prise en charge du cancer dans les centres de santé privés, El Hadj a fait savoir qu'une dizaine de centres privés sont en train de se mettre en place qui proposent la radiothérapie et la chimiothérapie, relevant que la question du remboursement des soins dans le secteur privé était en cours d'étude. Par ailleurs, El Hadj a évoqué le plan anti-cancer 2015-2019 qui sera soumis au gouvernement mercredi prochain pour étude et approbation, rappelant que ledit plan comporte huit axes dont l'amélioration de la prévention contre les facteurs de risque, du dépistage, du diagnostic et du traitement et aspire à atteindre 19 objectifs à travers 200 mesures.