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Ce que préconise le FMI pour l'Algérie
Chute des prix du pétrole
Publié dans Horizons le 13 - 02 - 2015

L'Algérie doit impérativement introduire des réformes « ambitieuses » d'autant que la chute des prix du pétrole se maintiendra jusqu'en 2020 pour se stabiliser à un niveau de 70 à 75 dollars. Faute de quoi, elle risque d'enregistrer un manque à gagner important dans ses recettes d'exportations estimées à 20 milliards de dollars, soit 21% de son produit intérieur brut (PIB), ce qui pèsera inéluctablement sur son équilibre budgétaire, a averti, jeudi dernier, le directeur du département Moyen-Orient et Afrique du Nord au Fonds monétaire international (FMI), Ahmed Masood, lors d'une conférence organisée par la Banque d'Algérie sur « l'impact de la chute du prix du pétrole sur les pays de la région ». Toutefois, il a estimé qu'il n'y a pas lieu de s'alarmer. « Il est important de rassurer la population algérienne et de lui expliquer qu'il n'y a pas urgence pour changer brutalement son mode de vie », a-t-il ajouté. Se référant aux résultats d'une analyse effectuée sur ce sujet, il a fait savoir que « l'évolution du marché pétrolier est arrivé au moment où l'Algérie est mieux préparée. Elle a réussi à développer une marge de manœuvre importante, d'autant qu'elle dispose de réserves de change interne et externe importantes ». En clair, il a affirmé qu'actuellement, « l'Algérie n'est pas en situation de crise ».
Des subventions ciblées
Masood a soutenu, cependant, que le gouvernement algérien ne doit pas pour autant rester passif, soulignant que malgré cette situation plutôt rassurante, des vulnérabilités étaient apparentes depuis quelques années concernant le prix d'équilibre budgétaire, considéré parmi les plus élevés dans le monde. Il explique que le coût d'équilibre budgétaire dépend du niveau des dépenses. De 2005 à 2013, il a été constaté, a-t-il ajouté, que les dépenses montaient en même temps que les recettes. « Avec le taux de croissance de la consommation qui est monté en flèche, et avec un coût de référence de 57 dollars le baril, il est attendu qu'en 2015, le coût d'équilibre budgétaire sera plus important », a-t-il souligné. En citant, à titre d'exemple, les carburants, Masood considère que l'Algérie devrait lancer un débat pour revoir sa politique de subventions. « Au lieu d'être généralisées, les subventions doivent être ciblées », a-t-il préconisé. L'autre vulnérabilité de l'Algérie, selon le FMI, réside dans le fait que l'économie nationale dépend principalement du secteur des hydrocarbures. D'où la nécessité de « diversifier la production hors hydrocarbures ».
Les deux scénarios du FMI pour l'Algérie
Le FMI a tracé deux scénarios pour l'Algérie en mettant en relief leurs conséquences. Dans le cas où la politique économique reste inchangée, les pertes de l'Algérie seront énormes, a prévenu Masood. Dans ce cas, il n'y aura pas de consolidation budgétaire et si les prix du pétrole se situent entre 50 et 60 dollars, le déficit budgétaire se creusera et la dette publique augmentera à raison du trois quart du PIB. En outre, les prix d'équilibre budgétaire s'écarteront des prévisions, les réserves de change se réduiront, le niveau d'endettement augmentera et, d'un autre côté, la croissance économique ralentira, ce qui engendrera une hausse du taux de chômage. Que doit faire l'Algérie dans ce cas ? Elle doit prévoir, selon le FMI, une consolidation budgétaire graduelle mais soutenue en traçant une vision à moyen terme (5 ans), stimuler la contribution de l'investissement privé et des exportations nettes pour une croissance plus viable et surtout améliorer le climat des affaires. Second scénario : dans le cas d'une consolidation budgétaire avec adoption d'un programme de réforme ambitieux, « les résultats ne seront que positifs », a affirmé Masood, prévenant qu'ils ne seront pas immédiats. Les réformes permettront de « réduire considérablement à moyen terme la vulnérabilité macroéconomique vis-à-vis de l'évolution du prix du pétrole ». Selon lui, la démarche du gouvernement algérien va justement dans ce sens.


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