Le miel algérien, de par sa qualité et sa diversité, reste très coté à l'étranger. La Fédération nationale des apiculteurs se réunira le 23 février prochain avec les responsables de l'Agence nationale de promotion du commerce extérieur (Algex) afin de préparer le dossier. C'est ce qu'a annoncé, hier, le président de la Fédération nationale des apiculteurs, Mahmoud Lakhal. « Cette réunion, à laquelle prendront part des représentants des apiculteurs de toutes les régions du pays, permettra d'expliquer l'éventualité d'exportr le miel algérien vers les pays du Moyen-Orient et du Golfe, en axant sur la quantité à produire et la qualité par région », explique-t-il. L'Algérie compte plus de 150.000 apiculteurs qui produisent six récoltes majeures (miel, pollen, cire, gelée royale, propolis et venin d'abeilles) et quatre grands crus : le miel de l'oranger-citronnier, du jujubier, de l'eucalyptus et de la bruyère. D'autres miels comme celui de la carotte sauvage, ont reçu un franc succès à l'étranger. En 1973, ce miel produit dans la montagne blidéenne et de Hammam Melouane a été classé troisième lors d'une foire en Argentine.
