Tout en condamnant le meurtre « odieux et lâche » de 21 otages égyptiens, les Etats-Unis exhortent les Libyens à « rejeter les groupes extrémistes et tout acte de terrorisme ». Pour la Maison Blanche, la solution au conflit ne peut être que politique. Cet « acte haineux » souligne l'urgente nécessité d'un règlement politique du conflit en Libye, déclare dans un communiqué le porte-parole de la Maison Blanche, Josh Earnest, faisant part du « ferme appui » de Washington aux efforts déployés par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU, Bernardino Leon, pour faciliter la formation d'un gouvernement d'unité nationale et aider à favoriser une solution politique. Le communiqué avertit aussi que « des conflits internes ne bénéficieraient qu'aux groupes terroristes ». Le chef du gouvernement italien Matteo Renzi a appelé, hier, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi pour lui suggérer la prudence. « Sur la Libye, il faut de la sagesse, de la prudence et un certain sens de la situation », déclare Renzi dans une interview à la chaîne de télévision TG5. « La situation échappe à tout contrôle, mais ce n'est pas le moment pour une intervention militaire ».