La révision du statut particulier des enseignants et l'amélioration des conditions de l'enseignement sont tributaires de la stabilité du secteur, a indiqué, hier, à Alger, la ministre de l'Education, Nouria Benghebrit. « Pour nous, il est essentiel de continuer à répondre à l'amélioration du statut particulier des enseignants mais également approfondir l'amélioration des conditions d'enseignement, il faut pour cela que l'école connaisse un période de stabilité », a déclaré Benghebrit en marge de la signature d'un protocole d'accord entre son département et le Haut-Commissariat à l'amazighité. Elle a ajouté qu'il y avait « des efforts à mener là où il y a mésentente », notamment sur la question de l'engagement à signer en commun avec les syndicats une charte de l'éthique et de la stabilité. La ministre de l'Education a expliqué que « c'est dans cet engagement dans une dimension de négociation aujourd'hui gagnant-gagnant qu'il faille aller », se disant ne pas perdre espoir que les syndicats grévistes continuent à dialoguer avec la tutelle pour trouver la solution aux problèmes du secteur. « La problématique de l'éthique et de la stabilité au niveau de l'école est majeure. Nous avons besoin pour aller plus loin ensemble de prendre un temps d'arrêt par rapport aux grèves », a-t-elle soutenu. Mme Benghebrit dit croire en la négociation comme moyen de régler des problèmes, affirmant avoir accompli un chemin intéressant avec trois points d'entente sur quatre. Interrogée par la menace de grève brandie par un syndicat pour le 24 février prochain, la ministre de l'Education a appelé au sens des responsabilités des syndicalistes. Une réunion a regroupé, jeudi dernier, la ministre de l'Education et les syndicats qui ont déclenché un mouvement de grève. Le PV sanctionnant la rencontre n'a pas été signé à cause de leur rejet de la proposition relative à la rédaction d'une charte d'éthique et de stabilité.