Les fonctionnaires de l'Assemblée populaire communale (APC) de Bou Ismaïl ont repris, hier le travail après un arrêt de trois jours en solidarité avec le P/APC condamné à cinq ans de prison pour « faux et usage de faux documents officiels », a-t-on appris des services de la wilaya de Tipasa. « Les fonctionnaires ont été convaincus de reprendre le travail et de laisser la justice suivre son cours, jugeant que l'intérêt du citoyen et de la commune est au-dessus de toute considération », a indiqué la même source, signalant la reprise du travail par une « grande partie des employés depuis jeudi après-midi ». La direction de la Réglementation et des affaires générales a entamé, hier, des procédures pour débloquer la situation au sein de l'APC, optant pour une « formule légale » désignant un élu pour gérer les affaires de la collectivité, dans l'attente de la prononciation du jugement final dans l'affaire du P/APC après examen du pourvoi en cassation qu'il a introduit, a précisé la même source. Le P/APC de Bou Ismaïl (FLN), Smaïl Remla, actuellement en détention, avait fait l'objet d'une plainte de membres de l'Assemblée l'accusant d'avoir « falsifié une délibération portant désignation de vice-présidents et de suppléants, sans les avoir consultés », une délibération qui n'a pas été approuvée, en son temps, par les services de l'administration.