Le président du Front El Moustakbal, Abdelaziz Belaïd, a appelé, hier, à Boumerdès, à la nécessité d'ouvrir un « vrai débat » avec les opposants à l'exploitation du gaz de schiste afin de parvenir à une « solution qui arrange toutes les parties » et de « suspendre toutes les opérations » relatives à l'exploitation de cette énergie. Il a plaidé pour « l'ouverture d'un dialogue véritable et global » avec les protestataires pour arriver à une solution consensuelle. Sur le plan politique, le président du Front El Moustakbal a appelé à l'ouverture d'un dialogue entre la classe politique et le pouvoir pour la « recherche d'un consensus sur ce sujet », parallèlement à l'ouverture d'un dialogue entre les experts pour « examiner sa dimension économique » et déterminer, par ricochet, le coût et la faisabilité de l'opération. Le président du Front El Moustakbal a mis l'accent, en outre, sur l'impératif de prendre en compte la dimension sociale de l'opération en « dissipant les craintes des populations concernées quant aux risques ». S'exprimant sur les marches de protestation contre l'exploitation du gaz de schiste auxquelles ont appelé des partis de l'opposition, Belaïd a estimé qu'il s'agit d'une « expression démocratique, garantie pour tous par la Constitution » et attestant de la « bonne santé de la scène politique nationale ».