Le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Mokri, a réclamé, hier, à Oran, un référendum populaire s'agissant des lois régissant la famille algérienne. « Il faut un référendum s'agissant des lois régissant la famille algérienne pour éviter toute atteinte aux fondements inspirés de notre religion musulmane, notre patrimoine et nos traditions authentiques », a-t-il souligné lors d'une conférence de presse à l'issue d'une rencontre organique locale qui a regroupé, hier, au siège de son parti à Oran, des cadres et militants du MSP. Le président du MSP a réitéré, à cette occasion, le refus de son parti de la nouvelle loi destinée à renforcer la protection de la femme, soutenant qu'elle tend à la dislocation de la famille algérienne. Mokri a nié que ce sujet fait l'objet d'un débat au sein de la Coordination des partis de l'opposition, à laquelle fait partie le MSP, soulignant qu'il ne figure pas à l'ordre du jour du programme d'action de cette coalition politique. Abordant la question du gaz de schiste, Mokri a indiqué que son parti est déterminé à poursuivre son œuvre de faire écouter ses positions rejetant l'exploitation de cette source énergétique non conventionnelle. Pour ce qui est de l'agenda politique du MSP, il a indiqué que son parti est en phase d'élaboration d'une nouvelle initiative politique, dont les contours seront connus au courant des trois mois prochains. Réaffirmant la volonté de son parti de défendre le choix de la transition démocratique, il a déclaré : « Nous appelons toujours le pouvoir à dialoguer avec nous. » Mokri a également exprimé la conviction de sa formation politique que le changement ne s'opère qu'à travers des élections transparentes et démocratiques supervisées par des commissions indépendantes.