Intervenant, hier, à l'occasion de l'installation officielle du club de presse du ministère du Commerce, Benyounès a indiqué que c'est l'une des raisons pour laquelle le gouvernement a mis l'accent sur la promotion de la production nationale, ce qui permettra, selon lui, de réduire la facture des importations. Benyounès a informé, dans ce cadre, que la commission mixte composée des représentants des ministères des Finances, de l'Industrie, du Commerce et de l'UGTA, chargée du dossier de la relance du crédit à la consommation, rendra ses conclusions dans les semaines à venir. S'agissant de la hausse des prix des fruits et légumes, Amara Benyounès a signalé que cela est dû à la spéculation, précisant que le problème réside au niveau des mandataires. Toutefois, il a indiqué que le gouvernement ne peut intervenir pour fixer les prix ou les institutionnaliser. « L'économie de marché est basée sur le principe de l'offre et de la demande », a-t-il rappelé. Sur la question relative à l'importation des véhicules, le ministre a fait savoir qu'à partir de 2016, cette activité sera soumise à des licences d'autorisation. « Nous devons déterminer le volume des importations des véhicules. Il n'y a pas un pays au monde où le marché de l'automobile est ouvert. L'Algérie est devenu un espace de stockage », a-t-il estimé, ajoutant que cette année, 400.000 voitures ont été importées pour un montant globale de 5 milliards de dollars. « La quantité des importations qui sera déterminée sera répartie équitablement aux concessionnaires », a-t-il précisé, ajoutant que ces derniers doivent régler plusieurs problèmes comme les délais de livraison, l'organisation du service après-vente et la disponibilité de la pièce de rechange. Pour ce qui est de la commercialisation des véhicules d'occasion, le ministre a informé qu'en collaboration avec l'Association des concessionnaires, les ministères des Finances, de l'Industrie et du Commerce se penchent sur l'élaboration d'un décret pour mettre de l'ordre dans cette activité.