Le problème de la rareté de l'eau potable dans la wilaya de Tébessa sera résolu à l'aube de l'année 2017, a affirmé dimanche le directeur local de l'Algérienne des Eaux (ADE), Hocine Hadjadj. La wilaya de Tébessa viendra à bout de cette problématique à la faveur de la réception et de la mise en eau du barrage de Mellègue conçu pour emmagasiner un volume de 180 millions m3, a ajouté ce responsable au cours d'une rencontre tenue à la Maison de l'environnement à l'occasion de la Journée mondiale de l'eau. Soulignant la nécessité de mettre un terme à la déperdition de 25% des eaux superficielles se déversant inutilement dans des cours d'eau, M. Hadjadj a fait part de l'exploitation « prochaine » de forages dans les localités d'Oum Khaled et de Chréa, pour un débit respectif de 70 et de 90 litres par seconde. Le même responsable a également fait état de la réhabilitation du barrage de Safsaf El Oussera (10 millions m3), ce qui permettra, selon lui, de renforcer « notablement l'approvisionnement en eau potable », de foncer plusieurs puits profonds et de réaliser de petits ouvrages de retenue, destinés à l'irrigation agricole dans les localités de Ferkane, Oued Babouche et El Mermouthia. Le wali de Tébessa, Mabrouk Beliouz, a indiqué que la rareté de l'eau s'explique notamment par la sécheresse qui affecte la région depuis une vingtaine d'années, ce qui a conduit à l'épuisement des eaux superficielles qui constituent 75% de la ressource. M. Beliouz a souligné, dans ce contexte, la nécessité de contrôler systématiquement les conduites d'eau potable et de les réhabiliter, le cas échéant.