En Russie, les choses semblent également se corser pour le géant de la recherche qui pourrait faire l'objet d'une enquête pour abus de position dominante dans le monde du mobile. D'après numera.com qui rapporte cette information, Google a été accusé, le mois dernier « par Yandex, un portail web russe, de profiter d'Android pour imposer ses services ». A partir de là, l'institution russe en charge de la concurrence et de la lutte contre le monopole (FAS) a immédiatement ouvert une enquête pour voir s'il y a matière à qualifier un possible abus de position dominante. Cette « tempête » a été déclenchée par ce portail russe Yandex qui a son moteur de recherche propre, « qui est devenu le moteur de recherche par défaut sur la version russophone de Firefox », précise numerama.com qui relève que le grief avancé est le fait « que Google impose aux fabricants de terminaux qui optent pour Android de faire de Google le moteur de recherche par défaut et de préinstaller ses principaux services ». le cabinet d'études IDC souligne, de son côté, que la part de marché de Google sur le marché du mobile en Russie est en bonne progression, « supérieure à 73 % au deuxième trimestre 2013, selon le cabinet d'analyse IDC », note numerama.com qui ajoute que ce chiffre « serait, aujourd'hui, selon Yandex, à 86 %. » Le comportement attentatoire à la concurrence de Google s'il venait à être caractérisé devra lui coûter fort cher, d'après ce site qui rappelle qu'il faut avoir en tête « la sanction infligée par l'Union européenne à Microsoft dans le dossier Internet Explorer / Windows : le montant de l'amende a atteint 561 millions d'euros. » La réplique américaine Considéré comme le fleuron de l'innovation et de la créativité américaines Google bénéficie du soutien des hommes politiques américains qui voient d'un mauvais œil ce qu'ils assimilent à une « cabale politique » contre le moteur de recherche. « Le président de la Commission judiciaire de la Chambre des représentants, Bob Goodlatte, s'est dit « très préoccupé » par l'initiative européenne », souligne france24.fr qui précise que ce « membre du Parti républicain américain est, par ailleurs, l'homme politique qui a le plus bénéficié des dons de campagne d'entreprises de la Silicon Valley. » De son côté, la presse américaine n'est pas en reste à l'image de ce papier du New York Times, publié par le calendrier du hasard, quelques jours avant le vote de la motion des parlementaires européens, en octobre dernier, pour rappeler, comme le souligne le site de la télévision française, « opportunément les liens étroits qu'unissent Andreas Schwab, le corédacteur du texte, à l'industrie de l'édition allemande, connue pour être très hostile à Google. »