Deux conventions ont été signées, hier, entre les secteurs de la formation professionnelle et des ressources en eau. Elles portent sur la formation continue de 6.338 agents et couvrent 26 nouveaux métiers recensés à l'horizon 2019. Ces stages seront greffés aux activités du secteur, notamment celles liées aux eaux non conventionnelles et non dispensées par l'appareil de formation du secteur. La première convention signée par Noureddine Bedoui et Hocine Necib, respectivement ministre de l'Enseignement et de la Formation professionnels et des Ressources en eau, concernera la formation continue de 6.338 personnels exerçant au sein de l'Algérienne des eaux, de l'Agence nationale des ressources hydriques et de l'Office national de l'assainissement. La deuxième, signée entre la Société des eaux et de l'assainissement d'Alger et la Direction de la formation professionnelle de la wilaya d'Alger est destinée à former 2.500 nouveaux jeunes. Ces derniers suivront le mode de formation par apprentissage. Pour Noureddine Bedoui, ce partenariat a permis d'identifier les filières de formation à intégrer dans la nomenclature de son secteur en plus des besoins en formation continue. « Il s'agit de relever le niveau de compétence des travailleurs et le niveau de performance des entreprises », a indiqué le ministre. Les domaines inscrits dans le programme quinquennal du secteur des ressources en eau concernent les activités liées, entre autres, à l'accroissement de la mobilité des ressources en eau conventionnelles et non conventionnelles, le transfert de l'eau, l'appui à l'irrigation, le développement et l'assainissement et la protection de l'environnement et la distribution de l'eau potable en passant par la réhabilitation des réseaux. Dans le cadre de la création de micro-entreprises, cette convention permet également d'identifier d'autres profils de formation pour les activités secondaires telles que le pompage, la détection des fuites et la réparation et l'étalonnage des compteurs. De son côté, Hocine Necib a mis l'accent sur l'importance de créer des centres de formation d'excellence. Il cite celui de Cherarba (est d'Alger) où plusieurs spécialités enseignées doivent s'adapter aux nouvelles technologies comme le dessalement de l'eau de mer. « Une méthode qui représentera, d'ici à 2018, 20% de l'offre globale de l'eau potable », a-t-il indiqué. Les besoins exprimés par le secteur des ressources en eau en formation initiale au titre des recrutements opérés par les acteurs économiques sont de l'ordre de 2.474 agents dans 17 spécialités réparties sur le plan quinquennal 2015-2019.