La wilaya de Tipasa a bénéficié au titre de la loi de finances 2015 d'une autorisation de programme de l'ordre de 1,7 milliard de dinars dans le cadre des PCD (plans communaux de développement). C'est ce que révèle un document de la wilaya qui souligne également que l'opération des arbitrages visant le choix des priorités en termes de projets a été achevée et que les communes ont d'ores et déjà entamé les procédures administratives nécessaires à la réalisation des programmes retenus. Aussi, dans le cadre des nouvelles dotations affectées à la wilaya, le même document précise qu'un accord de principe a été donné pour injection de 8,1 milliards de dinars à Tipasa pour réaliser des projets inscrits dans le programme sectoriel décentralisé (PSD). 3,1 milliards seront réservés pour l'inscription de 86 nouvelles opérations, tandis que les 5,1 milliards de dinars restants serviront à la réévaluation du programme en cours de réalisation. Celui-ci englobe 58 projets. L'année dernière, en revanche, la wilaya a bénéficié d'une autorisation de programme globale estimée à plus de 45 milliards de dinars, dont 41,2 milliards affectés pour la réalisation des projets inscrits en PSD et 4,1 milliards en PCD. Ainsi 9,1 milliards de dinars du PSD ont été destinés à la réévaluation du programme en cours d'exécution d'alors qui comportait 144 opération, contre 129 nouvelles opérations auxquelles une enveloppe de 32,1 milliards de dinars a été mobilisée. Dans le chapitre inhérent aux opérations inscrites sur PCD, il y a lieu de noter que 330 opérations ont été programmées en 2014. Concernant les crédits de paiement ouverts durant le même exercice, ils ont atteint 52 milliards de dinars pour la couverture des dépenses inhérentes à l'exécution des programmes. Ainsi, le programme sectoriel a bénéficié de 45,4 milliards de dinars, contre 6,6 milliards pour les plans communaux. Cependant, les dépenses globales au titre de l'exercice 2014 sont évaluées à 16 milliards, soit 30,8 % des crédits disponibles. Le document en question fait ressortir que les crédits disponibles au terme de l'année écoulée peuvent couvrir avec la même cadence les besoins financiers des programmes de 2015 et 2016 à quelques différences près entre un sous-secteur et un autre.