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Le théâtre de la cité antique ressuscité
Deuxième édition De Tipasa des poètes
Publié dans Horizons le 11 - 04 - 2015


Ils étaient tous là, Algériens, Palestiniens et Français. Ils ont dit leur amour, extériorisé leur verve en toute liberté et ciselé des rimes d'une poésie qui croise l'amour, la beauté et la patrie. Charmé, le public qui a pris place dans les gradins a vécu une relation fusionnelle avec les poètes qui se sont succédé sur scène. Donnant le la, Maârich, poète d'expression kabyle, n'a pas omis de rendre hommage à l'amour à travers « Sidna Valentin » qui a été traduit dans 14 langues. La symbiose fut à son comble lorsque Saliha Imekraz a déclamé une complainte en mémoire d'Assia Djebbar ou comme elle préfère l'appeler l'Athéna du Chenoua. En lisant le vers « Une plume s'est assoupie et son encre s'est répandu », Saliha Imekraz a arraché des larmes à certains présents. Preuve d'une communion qui ne s'est pas estompée tout au long du déroulement de l'activité. Lui succédant sur les planches, Mme Laâradi, en parfaite bilingue, a, quant à elle, arraché des applaudissements nourris au public. En arabe classique, en français ou bien en dialecte algérien, la beauté de son message, merveilleusement accoutré, a trouvé invariablement un écho positif auprès du public. L'invitée de la cité phocéenne, en l'occurrence Liliane Giraudon, ne s'est nullement sentie dépaysée. L'air marin de Marseille se confondait pour elle avec la brise tipasienne. Il faut dire aussi que ce n'est pas la première fois qu'elle participe à l'évènement. « C'est ma deuxième participation à Tipasa des poètes. C'est un espace de libre expression où le mot censure n'a pas droit de cité. Ce lieu, fréquenté jadis par Albert Camus, est d'une magie indéchiffrable. Je suis toujours ravie de venir en Algérie. En effet, outre l'activité culturelle, je suis éblouie par l'hospitalité des Algériens. Une vertu qui transcende toute considération, et ce, malgré les souffrances endurées par le passé, à l'époque coloniale », confie-t-elle. Son poème « Pouchkine » a plongé l'assistance dans un silence religieux. Même le chant des arbres s'est rendu presque inaudible pour laisser libre cours à la voix rageuse de la poétesse, dont les strophes voyageaient à travers les pays pour raconter la force et les faiblesses de son protagoniste. Mohamed Dib et Caramen Nadia, deux Palestiniens respirant la jeunesse, ont tenu à faire partager l'amour sans bornes qu'ils vouent à leur mère patrie, mais surtout crier les souffrances de leur peuple. « Je suis ici pour apporter un message. Un message de ce qui est la Palestine, son quotidien sous l'occupation et son avenir qu'elle voit radieux », a déclaré Caramen. Grâce donc à l'Aarc et l'Institut français, Tipasa des poètes tend à devenir une tradition que tous les présents aspirent à ce qu'elle s'inscrive dans la durée. Vivement la troisième édition.

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