Ahcene Mariche vient d'éditer son 9e recueil de poésie sous le titre de « Tazlagt n Tikta » (collier d'idées). Il est composé de 31 poèmes qui traitent de divers thèmes touchant la société, la culture et l'amour notamment. On retrouve, pèle-mêle, la toile d'araignée, le bâton, la tordu et le nullard, le balais, les pouilleux, enfilement des souvenirs, la brindille, la chute, le chant des crapaud, le brouillard, le cornu, les détritus, l'éclair de l'amour, mais aussi un long poème en hommage au barde Si Mohand ou M'hand avec lequel l'auteur a participé deux fois aux Festival international de poésie qui a eu lieu en 2009 et en 2010, à Azzefoun. Dans ce recueil, il traduit aussi le poème « Mais qu'est ce que c'est la vie » du poète français Jules Antoine, dans lequel il évoque les tabous qui empêchent l'épanouissement de notre jeunesse et de la société. Et tire la sonnette d'alarme sur l'imitation aveugle et l'invasion culturelle. Ce collier de 31 perles et roses avec leurs épines, Mariche veut le faire porter à ses fans et lecteurs pour mieux apprécier son œuvre, lui qui a l'habitude de dire : « Mes yeux sont ma balance, mon cœur est mon maître, ma sagesse est ma garantie ». A noter que ce recueil préfacé par Koussaila Alik, enseignant au département amazigh de l'université de Tizi-Ouzou, vient d'être traduit par le poète, chanteur et traducteur Idir Bellali et sera sur le marché d'ici quelques semaines. Ahcene Mariche a édité plusieurs recueils en kabyle, en français et en anglais de 2005 à nos jours. Tout comme il a publié dans 04 anthologies de poésie internationale : « North africain voices » USA 2005, « La Plume d'argent » France 2010, « La plume de pourpre » France 2011, « Paroles de poètes » France 2012. La poésie d'Ahcene Mariche a été reproduite en tableaux de peinture par les artistes Saliha Khelifi, Nordine Zekara, Ali Lamhen, Ali Makour et Kamal Bekhtaoui. Comme elle a été chantée par les chanteurs Idir Bellali, Ramdane Mechache, Aldjia, Feroudja, Boualem Zeraoui, Malek Kazeoui. En outre, Ahcène Mariche est le premier poète kabyle à avoir écrit sur « La Saint Valentin » et ce poème a été traduit en plus de 10 langues et a été publié pour la première fois aux USA à l'université de Corvalis dans l'Etat de l'Orégon. La poésie d'Ahcene Mariche a été aussi introduite dans le théâtre par la dramaturge Samy Allam dans son monologue « Urgagh Mmuregh » et le poème choisi est (Achal yellan di tullas (combien y a-t-il de filles). Ahcene Mariche est aussi acteur, il a joué un rôle dans le film « Werdya n 13 » de Younes Boudaoud qui est sorti en janvier 2013. Enfin, sa qualité de cameraman l'a incité à réaliser un film documentaire sur le grand chanteur Cherif Kheddam. R. Douik « Tazlagt n Tikta » d'Ahcène Mariche, édité à compte d'auteur, 78 pages, prix public : 150 da