Intitulé Confidence and memories, ce recueil composé de 25 poèmes traite des choses de la vie comme l'amour, la femme, la jalousie, etc. Ahcène Mariche, un jeune poète qui a déjà publié des recueils en kabyle, français et anglais, vient de signer un autre recueil mais dans la langue de Shakespeare en publiant Confidence and memories. Ce recueil composé de 25 poèmes traitant des choses de la vie comme l'amour, la femme, la jalousie, l'ingratitude et la négligence se veut aussi un vibrant hommage au père, et dans la foulée, à tous les pères qui, précise le poète, «sont dignes du doux nom de père». Un des poèmes de Mariche sur la Saint Valentin est déjà traduit en dix langues. Le recueil Confidence and memories est traduit en anglais par Dalila Aït Salem qui, selon Mariche, a su capter les messages et les sensations les plus profondes de la langue amazighe et en a fait une translation vers l'anglais. Comme l'on a appris que Nabil Boudraâ, professeur à l'université de l'Oregon, aux Etats-Unis, a préfacé un premier recueil de Mariche Les nuits volatiles, traduit toujours par Dalila Aït Salem, et avait publié le poème intitulé Sidi Valentin dans son livre, North Africain Voices édité en Amérique au printemps 2005. Le recueil de Mariche intitulé en Kabyle Taazult- iw a, selon Mariche, inspiré bien des artistes qui ont chanté la Saint Valentin comme ldir Bellali avec Sidi Valentin, Ramdane Mechache dans Timenquas alors que le poème Zivka a inspiré, toujours selon Mariche, Nordine Zekara et Saliha Khelif. Mariche qui se fraie un chemin malgré les embûches et les difficultés, est en train de se faire un nom en se permettant une «virée» dans les sentiers de la langue anglaise. Selon Mariche, l'édition en langue arabe de Taâzult iw serait fin prête. Elle est traduite par Abderrahmane Abdi, professeur à l'université de Tizi Ouzou. Mariche évoque doucement son attachement et ses convictions ainsi que son amour pour l'art et affirme mettre tout son temps et ses forces au service de la poésie. Mariche est professeur de physique, caméraman et photographe, en fait, un touche-à-tout dans le domaine culturel. Parlant de ses recueils déjà publiés il avoue y avoir été de sa poche, car sans cela les cinq recueils seraient restés au fond du tiroir, recouverts de poussière. Et comme dit Mariche: «Les pages devenues jaunes de tristesse.»