L'Italien Vincenzo Nibali, vainqueur en 2014, pourra participer en juillet prochain au Tour de France sous les couleurs de l'équipe Astana qui a gardé, jeudi dernier, sa licence WorldTour malgré les cas de dopage survenus l'année passée. L'Union cycliste internationale (UCI) avait demandé à sa commission des licences de sanctionner l'équipe kazakhe. Mais elle n'a pas été suivie par cette instance indépendante de quatre membres qui ont tenu, jeudi dernier, une audience avec les différentes parties avant de rendre leur décision. Nibali et les autres coureurs de la formation qui porte les couleurs du Kazakhstan, un pays qui pèse dans le monde sportif - candidat à l'organisation des JO d'hiver 2022 -, ont devant eux un horizon plus dégagé. Même si l'UCI a sauvé la face en soulignant que la licence « reste soumise au strict contrôle des conditions posées ». L'équipe Astana s'est engagée à respecter des mesures spécifiques préconisées par l'Institut des sciences du sport de l'Université de Lausanne (ISSUL), a précisé la Fédération internationale. Ce que la formation kazakhe a confirmé, dans un communiqué publié en soirée, en promettant, de surcroît, de « collaborer à la mise en œuvre de nouvelles mesures, au-delà des exigences minimales de l'UCI ». Pour la suite, l'UCI a laissé planer une éventuelle épée de Damoclès : « La commission des licences pourra reprendre la procédure en cas de non-respect d'une ou plusieurs des conditions posées ou en cas de survenance de nouveaux éléments. » Il reste que l'équipe dirigée par le champion olympique 2012, le Kazakh Alexandre Vinokourov, a désormais son billet assuré, sauf coup de théâtre, pour les principales épreuves du calendrier. Avec, pour sommet, le Tour de France (4 au 26 juillet) dans lequel Nibali a prévu de défendre son titre.