Il est donc attendu «une croissance » faible pour les deux prochaines années, voire plus. En dépit de l'optimisme des chancelleries occidentales, les lendemains de crise restent assombris par les mêmes tendances spéculatives qui ont généré le krach financier et gravement altéré les perspectives de croissance toujours nulles. En dépit de l'optimisme des chancelleries occidentales, les lendemains de crise restent assombris par les mêmes tendances spéculatives qui ont généré le krach financier et gravement altéré les perspectives de croissance toujours nulles. L'alerte a été donnée par la Conférence des Nations unies pour le commerce et le développement (Cnuced) qui entend prévenir « l'émergence de nouvelles bulles spéculatives » dans le domaine financier. « Si on regarde la situation des finances publiques des principales économies, Asie comprise, on peut voir que (ces pays) luttent actuellement contre la maladie avec les mêmes moyens que ceux qui l'ont provoqué», a expliqué le secrétaire général de la Cnuced, Supachai Panitchpakdi, lors d'un petit déjeuner de presse. Tout en plaidant la nécessité d'une réforme du secteur financier qui privilégierait le retour à l'économie réelle, le secrétaire général de la Cnuced confirme la persistance d'une progression au ralenti : 1,8% en 2010 contre une chute évaluée à 2,5% en 2009. Il est donc attendu «une croissance » faible pour les 2 prochaines années, voire plus. Dans ce tableau noir de la situation économique mondiale qui pénalise les pays en développement, notamment en matière d'IDE (investissement direct étranger) ou d'aide au développement, la seule embellie constatée reste l'émergence de nombreux pays du sud car « leur système bancaire a été moins affecté ». Au top : l'économie chinoise qui reste, avec 7,8% de croissance alimentée pour près de 80% par les investissements gouvernementaux, la plus performante. Dans un rapport consacré au commerce et au développement, en 2009, la Cnuced attribue la forte résistance chinoise aux politiques de soutien de la demande intérieure. « Le gouvernement chinois a adopté des politiques économiques pertinentes qui ont permis d'afficher une croissance positive du PIB au premier semestre de l'année », a précisé Supachai Panitechpakdi.