Les effets de la crise financière sur l'économie réelle Toutes les interventions, résumées ci-dessus, pour stabiliser les marchés et relancer les activités économiques et l'investissement, sont restées sans grands effets. Au départ, l'impact de la crise financière sur l'économie réelle a été sous estimé. Les indices relatifs à l'activité économique dans les pays avancés commençaient à faire apparaître, dès le 1er trimestre 2008, la tendance vers un fort ralentissement de la croissance économique ; mais, rares sont les spécialistes qui avaient, à ce moment, annoncé que l'économie mondiale aller basculer dans une récession lourde de conséquences pour tous. Les risques de contagion de la sphère réelle et d'une récession économique étaient sérieux. Les gouvernements et les responsables financiers préféraient, pour leur part, utiliser dans leurs analyses et leurs discours des expressions moins inquiétantes que le terme « récession ». Ainsi, les expressions utilisées était du genre « ralentissement de la croissance », ou « croissance molle », ou encore « recul de l'activité », ou, comme se sont exprimés d'autres, « situation de récession technique », au motif qu'il faut constater des taux négatifs sur deux trimestres successifs pour confirmer qu'il y a réellement récession économique. De toute évidence, les responsables, dans tous les pays, avaient pris conscience de la profondeur et de la gravité de cette crise et voulaient à tout prix éviter une plus grande détérioration du climat qui régnait sur les marchés et dans les milieux des investisseurs et des acteurs économiques. Mais, la triste réalité était déjà aux portes des économies les plus avancées et les plus performantes, y compris la Chine, l'Inde, le Brésil et d'autres pays de l'Asie du Sud-Est. Au quatrième trimestre de l'année 2008, les statistiques publiées par les institutions financières confirment un recul de 7,5 % du produit intérieur brut (PIB) des pays avancés. Ce recul s'est poursuivi durant le premier trimestre 2009. L'effondrement du commerce international a également contribué à ce recul de la croissance économique. Pour les pays émergents le recul du PIB sur la même période a atteint 4 %. Par contre, les mesures monétaires et financières et toutes les liquidités injectées dans les circuits financiers pour rétablir la stabilité des marchés n'ont pas généré de tensions inflationnistes. En février 2009, l'inflation est évaluée à 1 % sur 12 mois dans les pays avancés. Pour certains économistes, les risques de déflation sont à prendre en compte sérieusement. La chute de la demande globale et ses conséquences sur la croissance au niveau mondial est un indice inquiétant. Comment éviter que la récession ne soit longue et profonde ? Le dégel des marchés par la relance de la consommation a-t-il des chances de se produire rapidement ? Les réponses à ces questions seront-elles apportées par les décisions du Groupe des 20, prises lors de la réunion du 2 avril 2009 à Londres ? Les perspectives de léconomie mondiale et les décisions du G20 Les institutions financières internationales et les organismes d'études et d'analyse de la plupart des pays, demeurent pessimistes quant aux possibilités d'une rapide stabilisation des marchés financiers. 1) Situation actuelle et perspectives de reprise à court terme Pour de nombreux économistes, la reprise économique sera lente, dans la mesure où les prévisions les plus optimistes annoncent une persistance des difficultés financières des pays avancés durant une bonne partie de l'année 2010. Le FMI annonce la poursuite de la contraction des flux de capitaux vers les pays émergents ainsi que des contraintes de financement du secteur privé dans les pays avancés en 2009 et 2010. Les déficits publics connaîtront une sérieuse aggravation au niveau des pays avancés et émergents, en raison de l'importance des engagements des plans de relance budgétaire. Comme déjà précisé, le déficit budgétaire américain atteindra, selon les prévisions,1 750 milliards de dollars, soit quatre fois le déficit de l'année précédente. Pour la zone euro, après avoir enregistré un déficit budgétaire de 2,3 % du PIB en 2008, les prévisions budgétaires de la Commission européenne, faites en avril, annoncent un déficit des finances publiques de l'ordre de 6 % pour 2009, remettant en cause le plafond de 3% autorisé par le pacte de stabilité. En fait, il est reconnu que les politiques traditionnelles ou les mesures conventionnelles n'ont pas d'efficacité dans pareille crise ; les analystes du FMI estiment que « la politique budgétaire doit jouer un rôle crucial de relance à court terme de l'économie mondiale ». Pour les prochains mois, des centres d'analyses et des spécialistes annoncent, non pas un arrêt de la récession, mais plutôt une modération de son rythme et de son intensité dès le 2e semestre 2009. Le recul annuel devrait se situer à hauteur de 1,3 %. Des perspectives de reprise sont annoncées pour 2010, mais une reprise dite partielle ; ce qui signifie qu'au niveau consolidé à l'échelle mondiale, elle serait très limitée. On prévoit une croissance de 1,9 %). Cette lenteur dans les perspectives de reprise de la croissance serait le fait des doutes quant à l'efficacité des mesures engagées par les gouvernements et à leur capacité à mener des réformes susceptibles de renforcer les conditions de la stabilisation et d'améliorer le contrôle et la régulation des marchés. On remarquera que, depuis le déclenchement de la crise en fin 2007, jusqu'au mois d'avril 2009, toutes les solutions préconisées ou engagées renvoient à une intervention des Etats sur fonds publics, dans des proportions extrêmement importantes. La période a été donc marquée par un renforcement du rôle des Etats et des gouvernements dans les économies. Un rôle de pourvoyeur de fonds et de soutien du crédit aux banques, aux entreprises, aux ménages,… Finalement, face à des problèmes de discipline et de maîtrise du crédit à l'origine de la crise, le monde s'est accordé pour réagir par des politiques de soutien du crédit. En retour, il pourrait y avoir des problèmes de gestion des risques de liquidités. Donc, la crise financière actuelle, comme l'ont souligné les spécialistes, est très complexe. De même, les solutions sont aussi complexes. Devant les doutes qui persistent quant à l'efficacité des engagements des pays, et considérant que la confiance, qui est un facteur déterminant pour le retour de la stabilité des marchés, tarde à revenir, le Groupe des 20 s'est engagé sur un plan global et opérationnel impliquant pleinement les institutions économiques et financières internationales, et principalement le FMI. 2) L'initiative du G20 pour la coordination des interventions et la complémentarité des mesures Le plan d'action décidé par le G20, le 2 avril 2009 à Londres, s'articule autour de quatre grandes préoccupations : mettre un terme à la récession, améliorer les liquidités internationales, soutenir la croissance, renforcer la régulation financière. Selon la déclaration du G20, son initiative s'appuie sur le fait que « une crise mondiale, exige une solution globale ». Il s'est agi, pour le G20, d'organiser et de coordonner les réactions et le soutien de la communauté internationale pour rétablir la stabilité des marchés et amortir les effets de la crise financière sur l'économie réelle. Dans cette perspective, les décisions du G20 consistent à : tripler les fonds disponibles du FMI, en les portant de 250 à 750 milliards de dollars ; financer une nouvelle allocation de DTS de 250 milliards de dollars ; financer au moins 100 milliards de dollars de prêts supplémentaires par les banques multilatérales de développement ; garantir 250 milliards de dollars destinés à relancer le financement du commerce international. Soit un programme supplémentaire global de 1100 milliards de dollars. Ce plan prévoit également le principe d'une utilisation des ressources additionnelles provenant dela vente d'or du FMI, pour des prêts à des conditions privilégiées aux pays les plus pauvres. Selon les évaluations du G20, à fin 2009, les ressources financières supplémentaires allouées par les plans de relance budgétaires pour faire face aux retombées de la crise, atteindront 5 000 milliards de dollars. Et, il a été rappelé la disponibilité d'aller plus loin pour restaurer la croissance. C'est certainement là, un signal très fort pour restaurer la confiance. Ainsi, l'application coordonnée des décisions financières du G 20, se traduira par une augmentation substantielle des liquidités globales pour une meilleure détente des marchés et le soutien des flux de capitaux et du commerce mondial, nécessaires pour la stabilité des marchés et la reprise de la croissance. Les mesures protectionnistes ont été dénoncées par le G20, bien que de nombreux pays de ce groupe aient recouru à ces mesures contraires aux accords de l'OMC, et constituant une entrave au commerce international, à l'investissement et aux flux de capitaux. L'expansion du commerce mondial est considérée comme un facteur important pour assurer la sortie de crise et améliorer les chances d'une reprise de la croissance économique. Les pays du G20 se sont également engagés pour : relancer les politiques de crédit à la consommation et les flux de capitaux au niveau international, en complément aux mesures de soutien du système bancaire, renforcer le système financier sur tous les plans, tout en veillant à la stabilité des prix et à la viabilité des finances publiques, renforcer le rôle du FMI dans les fonctions de surveillance des secteurs économique et financier et dans la prévention des risques. Il convient de noter que le G20 a reconnu que « ce sont les échecs de la régulation et des contrôles du secteur financier qui ont joué un rôle essentiel dans la crise ». C'est pourquoi, le groupe a adopté également un plan d'action précis et ambitieux pour renforcer à terme le système financier et la stabilité. Il s'agit, essentiellement, de : la création d'un Conseil de stabilité financière appelé à collaborer avec le FMI, afin de maîtriser les risques macroéconomiques et financiers et déterminer les mesures pour y faire face ; du renforcement de la réglementation et des normes prudentielles et de l'élargissement du système de surveillance à toutes les structures et instruments, y compris les fonds spéculatifs. D'autres mesures, de nature à éviter les endettements excessifs et les situations d'insolvabilité seront mises en œuvre. Enfin, le G20 s'est aussi engagé sur des mesures visant à assurer la transparence et la régularité des opérations financières et comptables et une amélioration des normes relatives à la détermination des provisions et à leur constatation comptable. Cet aspect revêt une importance fondamentale pour l'efficacité des missions de supervision et de contrôle, notamment des portefeuilles créances des banques et établissements de crédits. Pour sa part, le FMI a, bien sûr, entériné toutes les décisions du G20. Cette institution a également rappelé, à l'occasion des réunions d'avril 2009 (cf. rapport du 21 avril), la nécessité de restaurer la confiance dans le système financier en appliquant, entres autres, les mesures d'assainissement des portefeuilles des banques (actifs toxiques), de recapitalisation, d'allocation des liquidités nécessaires pour la stabilité des marchés et de garder des taux directeurs réduits et de poursuivre les efforts de relance budgétaire jusqu'à 2010. A travers les mesures résumées ci-dessus, on conclut que les décisions du G20, ainsi que toutes les recommandations du FMI accordent, sur le court terme, la priorité à la restauration de la confiance et de la stabilité sur les marchés. Mais, il est aussi évident que les enjeux pour le moyen terme ont conditionné les décisions retenues visant la refonte du système financier international, le renforcement du système de régulation et de contrôle, et le système de prévention des risques. Conclusion Depuis la réunion du G20 de Londres et juste après les réunions de printemps des institutions financières internationales (FMI et Banque mondiale), une dose d'optimisme est revenue quant à la prochaine fin de la récession économique et l'amorce d'une reprise de la croissance, mais qui restera timide selon les premiers avis exprimés par nombre d'économistes. De plus, ces derniers temps, et surtout, depuis que les premiers tests de résistance ont été réalisés par les autorités financières sur 19 banques américaines, et dont les résultats ont été rendus publics en mai 2009, une tendance à un regain de confiance se dessine au niveau des principales places financières et notamment sur les marchés boursiers. Il est même signalé que la plupart des banques disposent de ressources propres suffisantes pour amortir d'éventuelles nouvelles pertes. Est-ce là le début d'une reprise des valeurs bancaires ? Ou bien s'agit-il juste d'une réaction positive temporaire des marchés suite à des décisions et à des engagements historiques de la communauté internationale pour mettre un terme à une crise sans précédent ? La tendance des actifs immobiliers et des marchés reste à voir durant les prochains mois. La FED vient de déclarer (en mai 2009), que la contraction diminue et que la reprise économique aux USA pourrait se produire en 2010. Des déclarations empreintes d'optimisme bien que les pertes d'emplois sont toujours enregistrées (170 000 emplois perdus en avril 2009) et que le taux de chômage a atteint un niveau inquiétant (9 %). Face au discours rassurant de certains, d'autres centres d'analyses signalent que la reprise économique sera lente partout dans le monde, dans la mesure où les prévisions les plus optimistes annoncent une persistance des difficultés financières des pays avancés durant une bonne partie de l'année 2010. Pour le moment, on remarquera que toutes les prévisions restent aléatoires et souvent, sous conditions. En effet, tout dépendra de la façon dont seront traités les actifs toxiques, du rythme et de l'importance de la recapitalisation des banques et institutions financières, de l'importance du soutien budgétaire pour la relance et des liquidités injectées dans les marchés, de la confiance des investisseurs,… Par ailleurs, à moyen terme, les gouvernements seront confrontés à la lourde charge du service de la dette publique qui prend déjà des proportions inquiétantes dans beaucoup de pays confrontés à des déficits budgétaires excessifs. De même, les conséquences du financement monétaire de la stabilisation et de la relance restent à déterminer. Enfin, et sans vouloir verser dans le pessimisme quant à l'efficacité des plans d'action engagés par les pays et au niveau mondial, il nous semble utile de terminer cette analyse de la crise financière internationale et de la riposte mondiale, en soulevant quelques observations et interrogations qui nous semblent dignes d'intérêt : Si, aujourd'hui, seule la stabilisation semble être une priorité à court terme, quelle programmation des dépenses publiques à moyen et long terme pourraient afficher les pays touchés par la crise et qui ont recours à des plans de relance budgétaires qui aggravent sensiblement les déficits des finances publiques ? Les enjeux restent importants pour le moyen terme en raison des risques systémiques, de la complexité de l'innovation financière, et des risques découlant des pratiques spéculatives et des défaillances des marchés. Quel système de régulation et quelles seront, surtout, les responsabilités de chacun (Etats et banques centrales, banques, établissements de crédits et institutions financières, institutions financières internationales, investisseurs, institutions de contrôle et agences de notation,…) dans la prévention des risques et la préservation de la stabilité ? Quelles politiques macroéconomiques et quelle politique budgétaire pourraient s'accommoder avec des marchés où le libre jeu de l'offre et de la demande est érigé en règle fondamentale et où les décisions sont laissées à l'initiative privée et obéissent à une seule optique : la maximisation des profits ? Le rôle des banques centrales est, certes, à renforcer. Les systèmes d'informations sur la gestion et les engagements des banques et sur les marchés financiers sont à améliorer. La transparence et la régularité des transactions financières et des pratiques sont déterminantes pour la stabilité du système financier et des marchés. Mais, même lorsque toutes ces conditions sont réunies, nous sommes en droit de nous interroger sur le véritable rôle et les responsabilités des banques centrales et des autorités de contrôle. Sont-elles dépassées par l'évolution fulgurante du monde de la finance, de l'intégration des marchés accompagnée par une extraordinaire innovation financière ? Ou bien, ont-elles laissé faire pour des raisons de politiques économiques et de stabilité sociale ? Il faut reconnaître que les défis de la croissance, de l'emploi et de la stabilité sociale ont été pour beaucoup dans le laxisme des gouvernements et des autorités financières vis-à-vis de l'évolution marchés financiers et des pratiques des acteurs sur ces marchés, et qui ont été à l'origine de la crise financière actuelle. Personne n'a osé arrêter un système qui tourne bien, qui génère beaucoup d'avantages et de bien être, et qui, finalement, a conduit le monde vers… un désastre. Précision Une malencontreuse manipulation technique s'est produite lors de la parution de la 1re partie de la contribution amputant celle-ci d'un chapitre important. Nous reproduisons ici la partie manquante tout en nous excusant vivement auprès de nos lecteurs et de l'auteur de cette contribution. Les origines de la crise financière et les facteurs d'amplification De nombreux facteurs ont contribué aux déséquilibres et aux tensions qui ont provoqué cette crise. Les analystes se sont attardés sur de multiples causes et tous s'accordent sur l'essentiel de ces causes que l'on peut classer en trois catégories de crises, crise du système de régulation et de contrôle, crise du système financier, crise éthique du système capitaliste mondial. Avant d'examiner ces trois volets, il est intéressant de revenir très brièvement sur les facteurs qui ont déclenché la crise et dévoilé les dessous d'un système financier à hauts risques. 1) La crise des subprimes aux U.S.A La crise financière a éclaté sous l'effet d'une accumulation de dettes bancaires contractées par les ménages américains pour l'acquisition de leurs logements et que la majorité n'arrivait pas à rembourser. A ces crédits viennent s'ajouter, évidemment, d'autres crédits à la consommation qui ont aggravé l'endettement des ménages à revenus moyens. Il est important de noter que les crédits « subprime », ont été consentis surtout aux ménages américains à revenus moyens, qui ont été contraints d'hypothéquer les logements financés par ces crédits. Cette politique de financement est allée de pair avec le boom qu'a connu le secteur de l'immobilier au moment où l'économie américaine enregistrait des taux de croissance appréciables et un taux de chômage très bas. Mais, cette tendance sera remise en cause par des tensions financières qui déclencheront la crise actuelle, la plus grave qu'aient connue les USA et le monde depuis les années 30. Les tensions à l'origine de cette crise peuvent être résumées ainsi : les bénéficiaires des crédits « subprime » ne maîtrisaient pas les conditions des prêts. Les taux d'intérêt étaient variables et ont été augmentés à partir de 2004 (indexation sur le taux directeur de la FED qui avait augmenté de 1% en 2004 à plus de 5% en 2006). Les emprunteurs se sont retrouvés dans l'incapacité de rembourser les crédits échus dont les montants avaient accusé des hausses importantes et inattendues. Le retournement du marché de l'immobilier a, de son côté, entraîné un effondrement des prix des logements. La réalisation des hypothèques par les banques et les établissements de crédit sur les logements des ménages défaillants, a encore aggravé la situation et accentué la baisse des prix. Les pertes financières, pour les banques et établissements de crédit et pour les ménages, se sont avérées énormes. Des estimations de 2007, avaient établi que plus de 3 millions de ménages étaient concernés par cette situation. Les crédits irrécouvrables ainsi accumulés par les banques et les établissements de crédit ont été transformés en titres de créances (émission d'obligations), et cédés sur le marché secondaire à des investisseurs qui sont, généralement, des banques, des établissements financiers, des fonds de pension… Ce mécanisme de cession des crédits, grâce au recours à la fameuse formule de la « titrisation », a permis d'évacuer des bilans des banques « les actifs toxiques » et de les répartir sur un plus grand nombre d'institutions financières et d'investisseurs. C'est cette titrisation qui a favorisé les excès de financement, des prises de risques sans limite, et a ouvert la voie à toutes les pratiques spéculatives. Enfin, les défaillances des agences de notation qui assument de grandes responsabilités dans l'évaluation des risques sur les marchés financiers (risques liés aux titres émis et notation des banques et des rehausseurs de crédits), n'ont pas signalé les défaillances constatées. L'auteur est parlementaire, ancien ministre