Après 24 mois de la signature de l'accord de partenariat entre l'ECOREP (Entreprise de Construction et de Réparation des Embarcations de Pêche) et une société espagnole spécialisée dans le même créneau, tout porte à croire que l'ensemble des conditions sont maintenant réunies pour la création d'une joint-venture en vue de reprendre et partant de relancer la filiale ECOREP de Bouharoun. Selon une source au fait du dossier, la concrétisation de ce projet de partenariat pourrait intervenir avant le terme de l'année en cours. Ce que laissent d'ailleurs prévoir les dernières réunions tenues conjointement entre la société espagnole avec, d'une part, les représentants de la SGP/Equipag, entité qui gère le portefeuille de l'ECOREP et de l‘autre, plus récemment, avec la direction générale de l'ECOREP en présence du responsable de la filiale de Bouharoun. Toujours selon la même source, aucun retard n'est envisageable dorénavant. Pour elle, l'entreprise mixte verra le jour prochainement, puisque toutes les contraintes sont levées. Principalement, deux facteurs ont contraint les deux partenaires à reporter la date de création de la joint-venture depuis 2008. En effet, le premier concerne, la mise en adéquation des teneurs de l'accord signé avec les nouvelles dispositions de la législation en vigueur, fixant les règles de partenariat économique avec les entreprises étrangères et le deuxième porte sur la levée des réserves émises par le comité des participations de l'Etat (CPE) sur certaines clauses du contrat d'association. A la lumière des modifications apportées donc au contrat, la partie algérienne détiendra 55% des parts du capital de la future entreprise mixte, soit respectivement 35% par l'ECOREP et 20% par la BADR. Le reste, en l'occurrence 45%, sera détenu par la partie espagnole. Pour rappel, le premier accord signé prévoyait que la majorité des parts iraient aux Espagnols, alors que la partie algérienne se contenterait de disposer d'une minorité, néanmoins, bloquante. Quoi qu'il en soit, l'accord de partenariat signé entre dans le cadre d'une nouvelle stratégie de relance des activités de la filiale de Bouharoun qui sous-tend le renforcement du créneau de la réparation navale ainsi que, particulièrement, le développement de la filière de la construction des bateaux destinés pour la pêche hauturière qui demeure un marché porteur sur le plan national et continental.