Le nouveau ministre de l'Energie, Salah Khebri, a pris, hier, ses fonctions en remplacement de Youcef Yousfi, suite au remaniement ministériel opéré jeudi dernier par le président de la République, Abdelaziz Bouteflika. S'exprimant à l'issue de la passation de pouvoir, Khebri a indiqué qu'il œuvrerait à donner une nouvelle dynamique à ce secteur stratégique qui assure plus de 95% des recettes de devises de l'Algérie et 60% des ressources financières allouées au budget de l'Etat. Le nouveau ministre a relevé, à ce titre, que son département ministériel ne ménagerait aucun effort pour assurer l'offre de l'électricité, du gaz naturel et des carburants aux citoyens, tout en oeuvrant à développer le secteur des hydrocarbures du pays. Khebri cumule un riche cursus académique et professionnel dans les domaines de l'énergie et de l'économie. En 1979, il a obtenu un diplôme d'ingénieur dans l'engineering pétrolier de l'Institut national des hydrocarbures et de la chimie (INH) où il s'est également spécialisé dans l'économie pétrolière en obtenant, en 1981, un diplôme de post- graduation pour une recherche sur l'optimisation des coûts des forages pétroliers et gaziers en Algérie. Le ministre est aussi diplômé d'un mastère en économie de l'université de Bourgogne (France) et d'un DEA (diplôme d'études approfondies) en économie pétrolière de l'Institut français du pétrole (IFP) dont il a également obtenu un doctorat en économie en 1993. Son parcours professionnel de plus de 30 années a été partagé entre l'enseignement et la gestion dans le secteur des hydrocarbures. Il a ainsi eu à occuper plusieurs postes de responsabilité dans le secteur de l'énergie, dont celui de PDG de l'Institut algérien du pétrole (IAP) de 2007 à 2011 et de conseiller auprès du PDG de Sonatrach. Avant sa nomination au poste de ministre de l'Energie, Khebri exerçait comme consultant en économie pétrolière et en management opérationnel.