« L'approche algérienne et américaine dans le contexte d'aujourd'hui, ainsi que l'approche des Nations unies et de la communauté internationale convergent vers une solution politique qui permettrait l'émergence d'un gouvernement d'union nationale en Libye », a indiqué Messahel à l'issue d'une séance de travail avec le général David Rodriguez, commandant de l'Africom, qui effectue une visite en Algérie. « La stabilité de la Libye est importante, non seulement pour les pays du voisinage qui sont directement concernés comme l'Algérie, la Tunisie, l'Egypte, le Tchad et le Niger, mais aussi pour la sécurité et la stabilité de toute la région et l'espace méditerranéen », a précisé le ministre. Dans le même contexte, Messahel a indiqué avoir évoqué avec le commandant de l'Africom le « lien » entre la situation prévalant en Libye, au nord du Mali et du Niger, précisant qu'« en stabilisant rapidement la situation en Libye, cela concilierait davantage la situation au Nord-Mali ». Pour Messahel, « l'ennemi est identifié », précisant qu'« il s'agit des groupes terroristes et du crime organisé ». « Plus la situation est stable, mieux sera organisé le combat contre les groupes terroristes et criminels », a encore estimé le ministre des Affaires maghrébines, de l'Union africaine et de la Ligue arabe, qualifiant, par ailleurs, la signature de l'accord de paix et de réconciliation nationale au Mali d'« étape extrêmement importante dans la stabilisation de pays ». Concernant la coopération entre l'Algérie et les Etats-Unis, il a indiqué qu'elle « ne se limitait pas uniquement aux questions sécuritaire ou militaire, mais à tous les domaines de partenariat ». « Les échanges entre l'Algérie et les Etats-Unis d'Amérique ne se limitent pas uniquement aux questions sécuritaire ou militaire, mais ils touchent pratiquement la coopération dans tous les domaines de manière globale avec ce grand partenaire », a-t-il ajouté.